Un bon nombre de travailleurs des chantiers, de voyageurs ou de jeunes défavorisés préfèrent se rendre dans les cités universitaires pour prendre leurs repas, en ce mois, plutôt que d?aller dans les espaces qui leur sont réservés par le Croissant-Rouge algérien et autres institutions. L?accès à certains campus se fait sans difficultés, à l?image de la résidence universitaire Hydra-Centre, qui est entourée d?un grand bidonville. Certains habitants du «quartier» prennent des repas avec les étudiants, avec la complicité d?agents de sécurité qui leur facilitent l?accès. Les cités des jeunes filles ne sont, pour leur part, pas épargnées par le phénomène. «Des femmes n?ayant aucune relation avec l?université ouvrent droit aux repas destinés aux étudiantes. Ces étrangères entrent dans les cités facilement. Cela nous gêne énormément? Les responsables devraient procéder au contrôle de toute personne accédant aux résidences, car les personnes étrangères contribuent à l?apparition de fléaux sociaux», ont témoigné des étudiantes aux cités de jeunes filles de Dély Ibrahim, Ben Aknoun et Dergana.