Spectacle n Les promoteurs culturels ont donné un coup de reins à cette activité en proposant des spectacles variés que ce soit en musique, en théâtre ou en cinéma. L?Etablissement Arts et Culture, qui se distingue de plus en plus par son professionnalisme, a concocté cette année un programme axé sur le patrimoine. «Nous avons confectionné ce programme en fonction des souhaits de notre nombreux public», dira un employé de cet établissement. Des maîtres du chaâbi ? El-Koubi et Aziouz Raïs ? ont animé des soirées, mais aussi des maîtres d?El-Andaloussi, Sid-Ahmed Sari, cheikh El-Ghafour et Zakia Kara Torki. Chaque soir à 21 h, c'est pratiquement le même public qui se donne rendez-vous, pour déguster sa musique parfumée des senteurs d?avant. L?ivresse est à portée de main : el-qaâda devient délicieuse. «Des rencontres et des amitiés se sont faites sous le toit de cette salle», témoigne un responsable de la salle Ibn Khaldoun. Pour les prochains jours, il y aura à l?affiche des troupes polyphoniques d?un niveau très appréciable : Nagham, Safir et Harmonia. Elles ont aussi leur public, constitué de mélomanes. La salle El-Mougar retrouve sa vocation à l?occasion de ce ramadan. Plusieurs spectacles y sont organisés par l?Onci, gérant de la salle. En collaboration avec l?institut Goethe, un grand spectacle est organisé deux jours durant. Sur le plateau : un chanteur beur, Djamal Laroussi, et un groupe allemand. «C?était une grande fête», affirme une dame qui avait assisté au spectacle. «Nous avons un programme varié pour ce mois», explique un employé de cette salle, qui souligne : «Les gens viennent chez-nous pour la tranquillité et le sérieux de nos spectacles.» Au Théâtre national, le programme est varié. Le théâtre et la musique s?y unissent pour un seul objectif : détendre le spectateur. Pratiquement, c?est le rendez-vous de la famille du théâtre, lieu de rencontre entre étudiants en théâtre et les acteurs, metteur en scène. Le théâtre recommence à vivre, lui aussi. Ce ramadan est l?occasion pour de nombreuses troupes venues de Batna, de Sétif? de montrer leurs «talents au public algérois». c?est aussi, l?occasion pour les responsables de troupes de venir voir évoluer d'autres sur scène. Sur les hauteurs d?Alger Ibn Zeidoun ne «désemplit pas», dira un habitué de cette salle. Idem pour la salle Rouiched d?Hussein Dey.