Embouteillages n Tous les usagers de la route, en ville, se plaignent de la circulation devenue de plus en plus dense et parfois éreintante. Pour le conducteur de taxi, de bus ou le simple usager, entrer en ville ou en sortir est un «véritable calvaire». Le chef-lieu de la wilaya de Djelfa souffre de plus en plus de la densité de la circulation qui préoccupe les autorités et les usagers, dans cette ville qui a connu un bond démographique extraordinaire cette dernière décennie. Le visiteur qui entre pour la première fois dans la ville est frappé par le nombre de voitures en circulation, ne pouvant imaginer que Djelfa pouvait disposer d'un si grand nombre de véhicules, au point qu'il est difficile de circuler aux heures de pointe. Si l'exode rural «forcé» par la décennie écoulée a favorisé un regroupement et une concentration des populations dans cette ville, le boom démographique peut également s'expliquer par l'apport nouveau en cadres au profit de cette région qui a connu, aussi, une «immigration intérieure» de citoyens venus de toutes les régions du pays. Beaucoup de jeunes ont trouvé cependant dans le transport urbain un créneau porteur puisqu'une voiture-taxi est utilisée en trois fois huit par des transporteurs qui ne demandent qu'à assurer leur pain quotidien et parfois plus. Quelque quatre cents taxis sillonnent la ville quotidiennement d'est en ouest et du nord au sud, en plus des liaisons interwilayas et interdaïras. Les transports en commun, quoique insuffisants face à une demande croissante, assurent les grandes lignes et certains minibus desservent les grands quartiers du chef-lieu de la wilaya. La croissance du parc automobile dans la wilaya, l'état des routes, la demande chaque jour plus importante du transport, la multiplication des déplacements dans et hors de la ville, l'exiguïté des routes, les arrivages par route de marchandises pour les commerces florissants ont engendré une circulation routière pour le moins enchevêtrée et qui ne trouvera sa solution que dans l'initiative du plan de circulation qui avait été soumis à l'étude en 2002. Ce projet préconise la fluidité de la circulation dans les grandes artères et suggère la construction de ronds-points et de trottoirs, la réalisation de ralentisseurs, l'installation de feux tricolores et d'aires de stationnement, leur réglementation et autres actions. Toutefois, ce plan n?est toujours pas en application, déplore-t-on au niveau des services concernés de la wilaya.