Jean-Marie Le Pen a affirmé, hier soir, que «tout étranger résidant en France doit subvenir à ses besoins et ceux de sa famille», devant un millier de sympathisants du Front national réunis à Paris. Les étrangers ne devraient recevoir «aucune autre aide sociale, celle-ci étant réservée de préférence aux Français, qui d'ailleurs les paient», a-t-il ajouté. Selon lui, les violences urbaines sont «le coût d'une folle politique d'immigration». «Inlassablement», le Front national avait lancé «des avertissements» sur «la folle et criminelle immigration massive du tiers-monde. Aujourd'hui, ce sont les Français qui vont payer la casse», a-t-il ajouté. Le Pen a également stigmatisé «la politique d'accession à la nationalité française», «le laxisme pénal», «la politisation des magistrats», «le chômage institutionnalisé»... «Nous demandons un audit national sur les chiffres vrais de la population française, sur les chiffres cachés de l'immigration, au niveau de l'aide sociale et de l'école» car «comment intégrer à la substance française des millions d'étrangers», a-t-il demandé, en estimant que «95% des immigrés» étaient «des assistés», à «la charge du peuple français».