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La droite court après son extrême
Les émeutes en france
Publié dans El Watan le 16 - 11 - 2005

Les émeutes des banlieues ont eu le mérite de clarifier les positions à droite. Au discours volontariste et social de Jacques Chirac, une grande partie de son propre parti a décidé de faire dans la surenchère avec l'extrême droite. Tous derrière Le Pen.
Depuis quelques jours, après l'amorce de l'apaisement des violences, la droite « décomplexée » retrouve de la voix, emmenée par un Nicolas Sarkozy, plus convaincu que jamais de son destin national. Le parti gouvernemental, UMP, est traversé par deux courants. Le premier ministre Dominique de Villepin incarne le courant gaulliste, social, tandis que son ministre de l'Intérieur la ligne dure. La gestion de la crise des banlieues a mis à nu cette course effrénée vers l'Elysée. Double peine, suppression des allocations familiales, expulsion des étrangers même en situation régulière, une partie de la droite se retrouve à courir derrière son extrême. Oubliant volontairement que les jeunes incriminés, qualifiés de racaille, de voyous et autres noms d'oiseaux par les partisans de la ligne sarkozysiste, sont Français, la droite « décomplexée », comme à la veille de chaque élection, fait de nouveau l'amalgame entre violence et immigration. L'on se retrouve dans une course poursuite ubuesque. Les thèmes favoris de Jean-Marie Le Pen ont de nouveau le vent en poupe. Le député-maire UMP de Draveil (Essonne), Georges Tron, a ouvert le bal en suspendant « la distribution des aides du centre communal d'action sociale pour toutes les familles dont un membre aura été à l'origine d'un acte de violence ou d'une dégradation sur un bien public et privé ». Quelques jours plutôt, des élus ont demandé de déchoir les émeutiers de leur nationalité française et de punir les parents en leur supprimant les allocations familiales et en leur infligeant des amendes. Certains parents d'ailleurs se sont retrouvés en garde à vue. Tout ce déluge de peines n'est pas loin des propositions du Front national. Jean-Marie Le Pen ne dit rien d'autre quand il affirme que « tout étranger résidant en France doit subvenir à ses besoins et à ceux de sa famille. Les étrangers ne devraient recevoir aucune autre aide sociale, celle-ci étant réservée de préférence aux Français ». Avec un humour féroce, il remercie Nicolas Sarkozy de lui mâcher le travail. « Ce que dit et fait M. Sarkozy conduit les gens à penser que Le Pen avait raison. L'original vaut mieux que la copie. Le fait que mes électeurs puissent trouver Sarkozy sympathique ne les empêchera pas de voter pour moi, car ils se diront que Le Pen a eu raison », analyse le vieux chef frontiste. L'autre homme politique qui cherche à engranger des bénéfices des émeutes est le souverainiste Philippe de Villiers, président du Mouvement pour la France (MPF). Lui aussi, pris en flagrant délit de duplication par Jean-Marie Le Pen, enrichit son vocabulaire en usant et abusant du lexique de l'extrême droite. Après le discours du président de la République, il déclare : « L'impression que j'ai eue ce soir, c'est qu'avec les mots diversité, discrimination et obligation pour les communes de faire des HLM, (Jacques) Chirac s'est érigé en chef du parti des immigrés et des jeunes de banlieues, plutôt qu'en porte-parole de la France qui souffre. » Il est le seul à réclamer l'envoi de l'armée dans les banlieues.

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