La Cour suprême libyenne a reporté, ce matin, au 31 janvier, sa décision sur la recevabilité de l'appel de cinq infirmières bulgares et d'un médecin palestinien condamnés à mort en mai 2004 après avoir été reconnus coupables d'avoir inoculé le virus du sida à des enfants libyens. Le président de la Cour a annoncé ce report à l'ouverture de l'audience, ce matin, à Tripoli. Peu auparavant, des centaines de Libyens, parents ou proches des enfants morts du sida, avaient manifesté devant les bâtiments du tribunal pour réclamer l'exécution des condamnés.