Election n Finalement, le président Raouraoua a décidé de ne pas se représenter pour un second mandat à la tête de la Fédération algérienne de football, malgré l?appel et la sollicitation des membres de l'assemblée générale. Il n?y a plus aucun doute : Mohamed Raouraoua, le président sortant de la FAF, ne briguera pas un second mandat comme l?aurait souhaité la majorité de l?assemblée générale. L?annonce a été faite, avant-hier, et a semé le doute chez plus d?un, notamment ceux qui croyaient dur comme fer que Raouraoua allait prolonger son règne au siège de Dély Ibrahim de quatre nouvelles années, mais ce dernier évoque que l?environnement ne prête pas du tout à une telle éventualité. Du coup et à quelques heures de la clôture des candidatures, la voie devient libre à d?autres candidats de se prononcer alors que jusqu?à maintenant seul Rachid Bouabdallah, le président de l?Observatoire national du sport, avait affiché ses intentions de se présenter mais sans faire réellement le pas. Le fera-t-il ou se dirige-t-on tout droit vers la non-tenue de l?assemblée générale élective programmée le 22 décembre prochain à l?hôtel Riadh de Sidi Fredj ? C?est une éventualité à ne pas écarter, comme nous l?écrivions dans notre édition de dimanche, surtout que des rumeurs avaient circulé, il y a quelques semaines, que Raouraoua devrait occuper le poste de directeur du protocole de la Présidence, en remplacement de Rachid Marif, appelé à un poste d?ambassadeur. La période d?instabilité au sein de l?institution fédérale est-elle de retour ? serions-nous tentés de nous interroger, sachant que même Mohamed Mecherara, président de la Ligue nationale de football (LNF), se retirera, lui aussi, de la scène à l?issue de son mandat prévue en février.