Décision n La grève, prévue du 17 au 23 décembre, n?aura finalement pas lieu, «tant que le président est absent», indiquent les représentants du syndicat des vétérinaires. Le débrayage d'une semaine décidé, à la fin novembre, par les secrétaires de wilaya et les secrétaires des régions du Syndicat national des vétérinaires fonctionnaires de l?administration publique (SNV-FAP), est reporté à une date ultérieure en raison de l'hospitalisation du président de la République. C'est ce qui a été annoncé, hier, lors d'une conférence de presse. Exhibant le préavis de grève dont ont été destinataires les ministères de l?Agriculture et du Développement local, de la Pêche et du Travail, le Dr Kaddour Hachem Karim, secrétaire général du SNV-FAP, a affirmé que les revendications sont toujours d?actualité «d?autant que ces départements continuent à nous tourner le dos». Le mécontentement a poussé les syndicalistes, appuyés par la base, à un débrayage de trois jours en plein ramadan dernier. «Cela parce que la tutelle n?avait pas tenu ses promesses», ajoutera-t-il. Le 5 février dernier, le secrétaire général du ministère de l?Agriculture et du Développement rural avait chapeauté une réunion entre la commission mixte ministère-syndicat, installée pour étudier les doléances des vétérinaires. Sept projets de décret relatifs au régime indemnitaire en résulteront. Ils concernent notamment les indemnités spécifiques : globale, de responsabilité, de documentation, de service permanent, de risque, de qualification et d?intéressement. Le rapport a été transmis par le ministère de l?Agriculture, le 22 mars, à la direction générale de la Fonction publique pour approbation. «Depuis, on attend», dira le conférencier. Ne voyant rien venir, une grève s?est imposée comme ultime recours pour rappeler à la tutelle ses promesses non tenues... La protestation est cependant gelée jusqu'au retour du président.