Le conseil national des vétérinaires fonctionnaires de l'administration publique s'est réuni avant-hier, à Alger. Si ses membres ont fait le point sur les questions organiques de leur organisation, ils ont notamment remis sur la table leurs revendications. L'instance consultative de notre organisation a décidé du retour au mouvement de protestation à partir du mois de février prochain, a déclaré hier, à Liberté le secrétaire national à l'organique, le Dr Djamel Sayed. Une année après le premier débrayage des vétérinaires, rien n'a changé quant à leur situation socioprofessionnelle. La tutelle, qui reconnaissait, pourtant, la légitimité de leur action, n'a même pas daigné les recevoir. La commission mixte mise en place pour trouver une solution ne serait-ce que pour satisfaire une partie de leurs revendications portant sur le régime indemnitaire, a été un flop. Les pouvoirs publics sont revenus sur leurs engagements. Et les vétérinaires ont répondu par l'annonce d'une grève d'une semaine, prévue à partir du 17 décembre dernier. C'est la maladie du président de la République qui les poussera, en effet, à annoncer une trêve. Dans une conférence de presse organisée récemment à l'Institut national de la médecine vétérinaire, le secrétaire général du syndicat, Kaddour Hachemi Karim, demandait aux autorités notamment au ministère de l'Agriculture de saisir l'occasion pour ouvrir les portes du dialogue en vain. Devant l'obstination du département de Saïd Barkat, le conseil national dont la réunion s'est tenue jeudi dernier, “n'a eu qu'une seule alternative”, celle de recourir encore une fois à la grève. Celle-ci est prévue pour le mois de février prochain. Le bureau national du syndicat national des vétérinaires fonctionnaires de l'administration publique a eu à décider, probablement durant le week-end, de la date du débrayage. K. D.