Résumé de la 5e partie n Mourad est confronté, pour la première fois, au commissariat de police, aux parents de Dalila venus chercher leur fille. Il a tué par accident l?homme qui a voulu agresser son amie. A la maison, Baya se jette sur sa fille. ? Tu n?es qu?une vaurienne ! Tu as traîné dans la boue l?honneur de la famille ! ? Je n?ai fait aucun mal, proteste la jeune fille. Ce n?est pas un crime de sortir avec un garçon. Il a de bonnes intentions puisqu?il s?apprêtait à venir demander ma main ! Ces propos, loin de calmer Baya, l?irritent davantage. ? C?est pourquoi il t?a conduite dans un parc ! C?est pourquoi il a tué un homme ! Tu entends, tué un homme ! ? Ce n?est pas sa faute ! Il a voulu me défendre ! ? S?il ne t?avait pas emmenée là, on n?aurait pas cherché à t?agresser ! ? Je l?ai suivi volontairement ! Baya lève les bras au ciel. ? Et elle l?avoue ! Ah, mon Dieu, mon Dieu, j?ai mis au monde une dévergondée ! ? Assez, dit Belkacem, le père, il ne sert à rien de s?emporter. ? Il faut voir la suite des choses, dit Hamza, le frère de Dalila. Il va y avoir un procès, ce garçon sera peut-être condamné? ? C?était de la légitime défense, dit Dalila. ? Un homicide, qu?il soit volontaire ou pas, est puni? Espérons que la peine sera légère. ? Quoi, s?écrie Baya, tu espères une peine légère pour ce forban ? Pourvu qu?on le condamne à perpétuité, ce dévergondé ! ? Tu n?as pas le droit de dire cela, dit Dalila. Cette fois, c?est plus que ne peut supporter Baya. Elle se jette sur elle et la roue de coups. Belkacem et Hamza doivent la lui arracher. ? Laissez-moi assouvir ma colère ! dit-elle. Enfermez-la à la maison, si vous voulez, attachez-la ! Dalila s?est mise à pleurer. Belkacem, d?habitude sévère, proteste. ? Ce n?est pas comme cela qu?il faut régler le problème ! ? Toi, dit Baya qui ne décolère pas, tu vas accorder la main de ta fille à cet assassin ? ? Il faut réfléchir à la question. Baya secoue violemment la tête. ? Moi vivante, il ne l?épousera pas ! Hamza veut parler, Belkacem lui fait signe de ne rien faire. Il faut ramener le calme, on discutera plus tard. ? Toi, dit-il à Dalila, va dans ta chambre? Nous reparlerons de tout cela plus tard. La jeune fille obéit. Elle trouve sa jeune s?ur, Souad, en train de l?attendre. La fillette, apeurée, s?était cachée, redoutant la colère de sa mère. ? Dalila? Pour toute réponse, la jeune fille lui ouvre les bras, elle s?y précipite et elles pleurent toutes les deux. (à suivre...)