Résumé de la 3e partie n De retour du parc où ils ont passé l?après-midi, Dalila et Mourad sont agressés par deux jeunes armés de couteaux. Mourad réussit à les terrasser, mais les policiers arrivent? Il raconte ce qui s?est passé. De toute façon, l?un des agresseurs, qui a repris connaissance, reconnaît les faits. Son complice, lui, ne pourra plus rien dire : il s?est poignardé avec sa propre arme. ? Tu es sûr que tu n?as pas d?arme sur toi ? demande l?un des policiers, méfiant, à Mourad. ? Non, dit le jeune homme, il s?est embroché avec sa propre arme ! Peu après, une ambulance arrive et emporte le cadavre. On embarque le deuxième agresseur et on demande à Mourad et à Dalila de monter également dans le fourgon. ? Pour quoi faire ? demande Mourad, énervé. ? Pour faire une déposition, dit le policier. N?oublie pas qu?il y a eu mort d?homme ! ? Il nous a agressés ! ? Il faut quand même faire une déposition? ? Et ma? fiancée ? demande-t-il en montrant Dalila. ? Elle aussi, elle doit faire une déposition. A titre de témoin. Dalila pousse un cri d?épouvante : aller au commissariat de police, faire une déposition? Et sa mère qui la croit en compagnie d?une camarade, en train de préparer tranquillement un exposé! Elle pousse Mourad du coude : ? Je dois rentrer impérativement. ? Elle doit rentrer, dit Mourad, ses parents vont s?inquiéter ! Le policier fronce les sourcils. ? Ils ne savent pas qu?elle est ici ? ? Non, avoue Mourad. ? Tu viens de me dire que c?est ta fiancée? ?Elle le sera bientôt? S?il vous plaît, laissez-la rentrer, nous avons assez de problèmes comme ça ! Mais le policier ne veut rien entendre : Dalila ira faire une déposition au commissariat. ? Tout ce que je peux faire, dit-il, à la jeune fille effondrée, c?est de te laisser téléphoner chez toi? Tes parents pourraient venir te chercher au commissariat. Les deux jeunes gens montent donc dans le fourgon de police. ? On va me tuer, pleure Dalila. ? Ne t?inquiète pas, la rassure Mourad, j?expliquerai tout à tes parents? ? Voudront-ils t?entendre ? Ils risquent désormais de me séquestrer à la maison, et même de me marier contre mon gré ! Chez moi, on ne badine pas avec l?honneur ! ? Nous n?avons rien fait de mal ! Je n?ai fait que te défendre et me défendre. Elle se rappelle le jeune voyou, empalé sur son couteau. ? Mon Dieu, on va nous accuser de meurtre ! ? Tu n?as rien fait, toi ! Et puis c?était de la légitime défense ! ? Un homme est mort? Si on me condamne à faire de la prison, je me tuerai? Je ne pourrai pas survivre à cette honte ! (à suivre...)