Nécessité n La mise en valeur du patrimoine documentaire s?impose. La création d'une école supérieure du patrimoine documentaire a été l'une des résolutions adoptées lors de la clôture d'un séminaire sur la conservation du patrimoine documentaire et audiovisuel. Ouvert lundi dernier, à l'initiative du ministère de la Communication, ce séminaire se voulait «une occasion pour débattre des méthodes de conservation et de stockage du document écrit et audiovisuel ainsi que de l'apport des Technologies de l'information et de la communication (TIC) dans ce domaine». «Cette école constituera un espace de formation et d'encadrement sur les métiers documentaires ainsi que leur numérisation», ont indiqué les participants aux ateliers mis en place à cette occasion. La création d'un laboratoire de recherche pour la duplication des documents et l'ouverture de centres régionaux de formation au sein d?établissements, tels que les bibliothèques et les musées, figure également parmi ces recommandations. Les spécialistes ont appelé, par ailleurs, à faciliter et à encourager les échanges entre les institutions centrales et régionales activant dans le domaine de la documentation écrite et audiovisuelle. Il est question aussi de renforcer la coopération avec les pays étrangers et les organismes internationaux en vue de bénéficier de leur expérience en matière de conservation du patrimoine documentaire écrit et audiovisuel. Concernant le volet juridique, les participants ont insisté sur la nécessité d'actualiser les lois relatives à la gestion des archives nationales en vue de les mettre au diapason des besoins actuels de la société. Tout en déplorant l'absence de statut propre au métier d'archiviste, ils ont demandé l'indemnisation des nuisances générées par les métiers documentaires. Le succès de la numérisation des documents et des archives nécessite notamment «l'établissement d'un état des lieux, la création de bibliothèques virtuelles, l'élaboration de travaux de recherches et l'encouragement des échanges d'informations et d'expériences entre les spécialistes», ont-ils encore relevé.