Résumé de la 11e partie n Dalila, mise en quarantaine par sa famille parce qu?elle refuse d?épouser son cousin, entretient une correspondance suivie avec Mourad qui purge une peine de prison. C?est à ce moment-là que son cousin Rabah, qu?elle n?a pas revu depuis qu?il est venu, avec sa mère, demander sa main, vient la voir à l?université. Elle sort d?un examen, quand il surgit devant elle. ? Bonjour Dalila ! Elle recule, effrayée. ? Je t?ai fait peur ? demande-t-il. ? Oui, avoue-t-elle. ? Je comprends, dit-il, tu ne t?attendais pas à me voir ! Il se penche vers elle pour lui faire la bise. Elle veut se retirer et lui tendre la main, mais elle le laisse faire : après tout, ce n?est pas un étranger? ? Je t?invite à prendre un pot avec moi, dit Rabah. ? Je dois rentrer à la maison, dit-elle, ma mère doit m?attendre. ? Khalti Baya est au courant, dit-il. «Ah, pense Dalila, c?est elle et sa maudite s?ur qui ont manigancé le coup? Je suis prise au piège, si je refuse, à la maison, on m?en fera voir de toutes les couleurs !» ? Alors, dit Rabah, tu viens ? ? Je ne pourrai pas rester longtemps, dit-elle, je viens de sortir d?un examen et j?en ai un autre demain ! ? Je ne te retiendrai pas longtemps, dit le jeune homme. Elle le suit au parking où il a garé sa voiture. Elle pense monter à l?arrière, mais Rabah ouvre la portière avant et lui demande de monter. Il est si gentil et si doux qu?elle ne peut même pas trouver l?excuse qu?il est brutal ou incorrect ! ? Je connais un bon salon de thé, dit-il, nous y serons tranquilles pour discuter? ? Je t?ai dit, je dois rentrer ! ? D?accord, d?accord. Il engage la conversation et elle ne fait que répondre aux questions qu?il lui pose. Des questions anodines sur ses études, sa santé, ses loisirs? C?est au salon de thé qu?il évoque «leurs prochaines fiançailles». Dalila baisse aussitôt la tête. Rabah sourit, prenant sa réaction pour de la timidité. ? Quand tu auras fini tes examens, dit-il, nous irons, ensemble, acheter la robe et la bague de fiançailles ! Elle ne répond pas. Rabah sourit. ? Ce sera une belle cérémonie, je te le promets ! ? Je voudrais rentrer, dit-elle. ? Oui, dit-il, tu es pâle, les examens t?ont fatiguée. Elle se lève sans répondre et va en direction de la voiture. Si elle ne craignait pas de l?offenser, elle serait rentrée par bus ou par taxi. (à suivre...)