Deux anciens boxeurs, Gueddoune et Maâmar Chaouch, en collaboration avec la section de boxe de Boufarik organisent aujourd?hui à la salle Mitidja le jubilé Ali Kali dit «Hannachi», le plus jeune champion de boxe des années soixante, auquel tous les fervents du noble art ne manqueront pas de rendre hommage. Pugiliste d?une classe incontestable, il fut l?un des meilleurs poids mouche de sa génération. Né le 19 septembre 1947 à Boufarik, il fit ses débuts au Wab en 1962. Il voua un grand amour à son club qu?il honora durant tout son parcours sportif. Ainsi, il fut champion d?Algérie lors de la saison 1964-1965 et plusieurs fois sélectionné en équipe nationale. L?enfant du Wab a disputé de nombreux combats choc, que ce soit contre ses compatriotes ou contre des adversaires étrangers. C?est ce qui a fait dire à un spécialiste du noble art, Rabah Saâdallah, qu?une étoile venait de naître dans le ciel de l?Algérie. L?enfant terrible de Boufarik faisait partie des jeunes pugilistes qui ont fait les beaux jours du Wab, tels Gueddoune Mamou Brahimi dit «Blond Blond», Maâmar Chaouch, Smoune Chriba , Selmouni et les deux kaci. Le manager de Kali, Abdeb Mohamed estime qu?il pouvait aller loin tellement il rappelait le style de Joe Bécéra. Il aurait pu se rendre à l?étranger pour la conquête du titre mondial qui était à sa portée. Mais il voulait rester en Algérie, car il faisait partie d?une famille révolutionnaire, à l?image de son frère Mohamed, l?homme à la bicyclette piégé. Ali Kali termina sa carrière comme entraîneur au sein du Wab auquel il continue toujours de porter un grand intérêt.