Vocation La pêche reste le créneau par excellence de la wilaya ; d?énormes efforts sont déployés dans ce sens. Avec une côte de 120 km de long (soit le dixième du littoral algérien), une superficie maritime importante, ajoutée à une biomasse de 20 000 tonnes/an ainsi qu?à des infrastructures d'accompagnement, la wilaya de Jijel dispose de tous les atouts pour développer le secteur de la pêche, resté actuellement au stade artisanal. Les infrastructures portuaires, en l'occurrence les ports de Jijel (Boudis), réceptionné provisoirement et celui de Ziama Mansouriah et le futur port de pêche et de plaisance projeté à El-Aouana, font que cette wilaya à vocation touristique et agricole pourrait réaliser d'importants résultats dans le domaine halieutique, en mesure de satisfaire la demande locale, sinon nationale. La flottille compte 166 unités dont 10 chalutiers, 41 senneurs et 115 petits-métiers (petites embarcations) gérée par une population maritime de 1 702 marins, selon les données de la direction de wilaya de la pêche et des ressources halieutiques. Au plan de la production (pour l'ensemble des groupes de poissons), celle-ci a enregistré une légère augmentation ces dernières années, passant de 3 467 tonnes en 1999 à 3 920 tonnes en 2002, selon la même source. Le secteur de la pêche note que le stock suceptible d?être pêché est de 6 880 tonnes dont 5 830 tonnes/an pour le poisson pélagique. En matière d'activités de soutien, cette wilaya côtière dispose d'une entreprise performante de construction et de réparation de navires, d?ateliers de maintenance, de stations d?avitaillement en combustible (gas-oil), de points de vente de matériels de pêche et d?un treuil à Ziama Mansouriah. En aval, il existe des entrepôts frigorifiques, une unité de fabrication de glace, des chambres froides ainsi que des véhicules de transport sous froid (camions isothermes). Pour ce qui est de l'investissement, de nombreux créneaux sont offerts dans ce secteur lucratif, notamment pour l'acquisition de navires de pêche (pêche côtière et hauturière), la construction et la réparation navale, le conditionnement, le transport, la transformation des produits de la mer, l'équipement de pêche et les pièces de rechange et enfin, l'aquaculture et la pêche continentale.