L?ex-entraîneur de Noisy-le-Sec, Nasser Sandjak, ne continuera pas son aventure avec les Canaris. Selon lui, la situation actuelle de notre football et le climat de violence qui règne dans nos stades l?ont contraint à prendre cette décision en déclarant : «Je ne pourrai plus continuer à vivre la violence que j?ai vécue à Oran, et je ne pourrai pas cautionner de tels actes.» Après une longue entrevue avec le président Hannachi, Sandjak a estimé qu?il n?est plus motivé pour continuer sa mission et, de ce fait, il pose un véritable dilemme à son boss qui devra effectuer une course contre la montre pour trouver un nouveau coach à la dimension de la JSK. Les noms de Mouassa, Zermatten le Suisse, et le Français Jean-Yves Terjean circulent déjà. Ce dernier semble le mieux désigné pour succéder à Nasser Sandjak. Terjean, 44 ans, avait déjà exercé en France en drivant les équipes de Limoges et Rennes pour ensuite atterrir chez les Sud-Africains d?Orlando Pirates. Le président de la JSK, qui a avoué qu?il a tout fait pour retenir Sandjak, a décidé de confier la mission de diriger les entraînements au duo Saïb-Harb en attendant de mettre un entraîneur en chef. A rappeler que c?est là le deuxième lâchage de Sandjak à la JSK, en 2000, après le sacre africain. Adulé pourtant par la galerie kabyle, l?enfant de Noisy-le-Sec a récidivé, estiment certains, allant jusqu?à saluer le mérite de l?ex-coach canari le Français Jean-Yves Chay qui, lui, est allé jusqu?au bout de son contrat malgré la pression et les hostilités de toute sorte qu?avait vécues le club. La page Sandjak est donc tournée et la JSK devra trouver un autre sauveur.