Après trois mois d'exercice seulement, le coach de la JS Kabylie, Nasser Sandjak, semble avoir déjà jeté l'éponge. En tout cas, ses récentes intentions de quitter le club kabyle, médiatisées à outrance bien avant le départ pour le Cameroun, semblent se confirmer, puisque le concerné l'a même fait savoir, hier, au président Hannachi alors qu'il avait pourtant convenu de prendre quelques jours de repos en famille à Paris avant de reprendre le chemin des entraînements ce dimanche. En tout cas, Nasser Sandjak que nous avons pu contacter, hier, à la mi-journée, alors qu'il s'apprêtait à déjeuner avec son ami Saïd Hamimi et Moussa Saïb, nous a bel et bien confirmé sa décision de quitter la JSK tout en argumentant le climat de violence qui sévit dans les stades algériens. “Depuis le match d'Oran, j'étais écœuré par les incidents vécus là-bas et le climat d'insécurité de plus en plus inquiétant”, dira Sandjak. “Dans ma tête, c'est déjà bien réfléchi, j'ai décidé de ne plus entraîner en Algérie. C'est dommage pour le club, les joueurs et surtout pour les supporters, mais le ressort est cassé et j'ai tenté d'expliquer tout cela au président Hannachi. Personnellement, je suis prêt à assurer une certaine transition pour permettre au club de continuer son parcours en attendant de trouver un nouvel entraîneur, mais la JSK, c'est fini !” De son côté, le président Hannachi a tout essayé, hier, au téléphone, pour persuader Sandjak de continuer sa mission, mais en vain. “J'ai tout fait pour le retenir, mais il a décidé de ne pas continuer. Je ne peux le retenir de force et c'est dommage pour le club”, avouait Hannachi. “L'équipe continuera à s'entraîner, cette semaine, sous la conduite de Abderrazak Harb et Moussa Saïb qui doit rentrer de France ce samedi et il est de mon devoir de trouver un nouvel entraîneur. Nous avons déjà plusieurs CV d'entraîneurs étrangers. Nous allons les étudier pour recruter le meilleur entraîneur possible. Avec un nouveau coach et le recrutement de deux ou trois attaquants africains de qualité, la JSK pourra se repositionner sérieusement au championnat”, enchaînera Hannachi sans pour autant révéler le moindre nom, même si l'on parle déjà de l'arrivée de l'entraîneur français, Jean-Yves Terjean, un coach de 44 ans qui a déjà entraîné Rennes, Limoges, Orlando-Pirates et les Bafana-Bafana d'Afrique du Sud. M. H.