Agressions n Il s?agit le plus souvent d?humiliations, de coups ainsi que de menaces de mort. Dans son dernier rapport, la Gendarmerie nationale a fait part de 404 affaires traitées dans le cadre de la lutte contre la maltraitance exercée sur les personnes âgées et plus précisément sur les ascendants. Ce chiffre concerne la période allant de janvier 2004 à septembre 2005. Ces crimes et délits sont principalement commis par les enfants adultes dont l?âge se situe, pour la majorité, au-dessous de la trentaine. Le rapport indique que les descendants agresseurs ne reculent devant rien et usent de tous les moyens dans leurs sévices qui sont généralement pratiqués à l?intérieur du foyer familial. Ces comportements se traduisent le plus souvent par des humiliations, des coups, ainsi que des menaces de mort. Dans ce contexte, la Gendarmerie nationale a fait état de 396 individus, de sexe masculin, impliqués dans les crimes et délits commis à l?encontre de leurs parents et 8 autres de sexe féminin, contre 631 personnes dont 19 filles interpellées en 2004. Il est à signaler que c?est la violence physique qui prend le dessus dans la totalité des affaires traitées par la justice. Dans ce cadre, 404 personnes ont été écrouées au cours de cette même année. Les inculpés sont accusés d?avoir commis des délits qui vont de l?injure aux coups et blessures volontaires ayant entraîné, dans certains cas, des infirmités permanentes. A noter, toutefois, que plus du tiers des agressions perpétrées par les descendants sont de nature psychologique mais, rarement, signalées à la justice. La violence commise par les descendants notamment à l?encontre de leurs mères constitue 8 % de l?ensemble des agressions dont est victime la gent féminine, révèle l?enquête menée par l?Institut national de santé publique (Insp) qui précise que le taux des agressions par les descendants s?élève à 12,4 %, pour les femmes de moins de 60 ans, et de 36,7 % pour celles de 65 et plus. Qu?il s?agisse de veuves ou de divorcées, les femmes sont, semble-t-il, les victimes les plus prévisibles à plus d?un titre. On est en droit de se demander dès lors pourquoi les pouvoirs publics ne réagissent pas aux violences endurées et à un degré plus élevé, par les femmes.