Stabilité n Selon le patron des douanes, il n?y a pas eu de perturbation du marché national après l?entrée en vigueur de l?accord d?association. Lors d?une intervention au club Excellent Management, le 25 janvier, Sid Ali Lebib, DG des douanes, a avancé des chiffres sur les mouvements des échanges commerciaux avec la Communauté européenne et sur la diminution dégressive des lignes tarifaires. Ainsi les recettes sur les produits industriels sont passées de 668 millions de dollars en 2004 à 665 millions de dollars en 2005, soit un manque à gagner de 1 %, celles sur les produits transformés n?ont pas changé (un million de dollars en 2004 et autant en 2005). Au chapitre des produits halieutiques, deux milliards de dollars en 2004 contre 1,9 milliard en 2005. Sid Ali Lebib établit à 1,8 milliard de dinars, le manque à gagner pour l?institution dont il est responsable. 44 produits (margarine, sucre?) importés de l?UE, dans le cadre de cet accord d?association, ont vu leurs quotas épuisés. Le sucre par exemple, l?a été au bout de douze jours, le lait en poudre, autre produit alimentaire dans la structure des importations de l?Algérie, a été importé, en 2004, à une quantité de 88 000 tonnes soumis à 5 % de droit de douanes. Après la mise en application dudit accord, elle en a importé 40 000 tonnes, mais avec 0 % de droit de douanes. Le lait en poudre fait partie des 2 070 produits importés de l?UE et exonérés de taxes, aux termes de l'accord en question. Le directeur général des douanes a qualifié, en outre, cet accord de choix souverain et stratégique. Selon lui, l?accord d?association avec l?UE, signé à Valence (Espagne), est en symbiose, voire en synergie avec les réformes engagées et l?OMC. Sid-Ali Lebib a estimé également que l?accord permet l?importation d?un éventail de produits à des prix moindres. Ainsi au terme de cet accord, un marché de 400 millions de consommateurs est pourtant offert aux sociétés nationales. Les Européens, eux, s?en offrent, en revanche, trois fois moins.