Le match en semi-nocturne l Après le coup d?envoi de la partie donné à 17h 00, les deux équipes ont évolué durant 35? en diurne pour ensuite voir les projecteurs du stade olympique s?allumer. La suite de la rencontre s?est jouée donc en nocturne sous un bon éclairage. Quand l?arbitre Osmane voit rouge l La rencontre JSK-Ittihad Tripoli a été marquée par trois expulsions. Le directeur de jeu, l?Egyptien Samir Osmane, n?a pas hésité à brandir le carton rouge lorsqu?il y avait faute grave. La première expulsion fut kabyle, lorsque Berguiga, en pleine action, a reçu un coup de coude d?un défenseur libyen. Suite à quoi, le buteur kabyle a voulu se faire justice en adressant un coup de pied par derrière à son adversaire. Tout près de l?action, le referee a sorti directement le carton rouge contre Berguiga (23?). Les deux autres expulsions étaient à l?actif de l?Ittihad. Oussama Hamadi (59?) et Mahmoud Chaftir (90?) ont cumulé tous les deux deux cartons jaunes synonymes d?une expulsion pour jeu dangereux. A signaler l?arbitrage correct de Samir Osmane dont le père est un ancien chevalier du sifflet. Infériorité numérique l En dépit des deux expulsions infligées à l?Ittihad Tripoli contre une à la JSK, ce sont les Canaris qui ont joué le plus de temps en infériorité numérique. Après l?exclusion de Berguiga (23?), les Algériens ont évolué à 10 pendant 36? pour revenir à 10 contre 10 à la 59? à la suite de l?expulsion d?Oussama Hamada. Le second carton rouge est venu à la 90? à la sortie de Mahmoud Chaftir, ce qui a contraint ses coéquipiers à jouer le temps additionnel à 9 contre 10. Triplé pour Yacef l Incontestablement, l?attaquant de la JSK, Hamza Yacef, fut de loin l?homme du match. L?ex-joueur des Sang et Or a survolé la rencontre en réussissant un hat-trick limpide comme de l?eau de roche. Yacef ne s?est pas arrêté là, puisqu?il est à l?origine des deux penaltys accordés à la JSK. Yacef «Triciti», comme aiment à l?appeler les supporters kabyles, a foudroyé les gars de Tripoli et éclairé ceux de la rue de Tripoli? d?Hussein Dey, où il garde de bons souvenirs.