«L'Iran n'obéira jamais à un ordre éventuel du Conseil de sécurité des Nations unies de suspendre son enrichissement d'uranium», a déclaré ce dimanche matin le porte-parole de la diplomatie iranienne, Hamid Assefi. La proposition de Moscou d'un enrichissement d'uranium iranien en Russie n'est plus à l'ordre du jour, avec l'envoi du dossier nucléaire iranien à l'ONU, a aussi indiqué Hamid Assefi. Le porte-parole avait rappelé, mercredi dernier, que «si le dossier de l'Iran va au Conseil de sécurité des Nations unies, il est naturel que la proposition soit retirée de l'agenda». Le Conseil de sécurité doit se réunir dans les jours qui viennent pour demander à l'Iran de se plier aux exigences de l'Agence internationale de l'énergie atomique de suspendre ses activités nucléaires sensibles. L'Iran pourrait, par ailleurs, quitter le Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) si son droit à l'énergie nucléaire n'était plus assuré, a déclaré, pour sa part, le chef de la diplomatie iranienne. «Nous pensons que nous pouvons obtenir nos droits en accord avec le mécanisme international dont l'Iran fait partie, mais si nous atteignons le point où les mécanismes existants n'assurent plus le droit de la nation iranienne, alors la politique de la République islamique d'Iran pourrait éventuellement être revue et reconsidérée», a-t-il précisé.