Résumé de la 17e partie n Djamel découvre qu?il aime Soraya et va le lui dire. La jeune femme est effrayée et promet de passer le voir à l?hôpital. Rosa l?a vu sortir de chez elle. Il est si agité qu?il a de la peine à trouver le sommeil. Voilà donc la fille qu?il cherchait, la femme qu?il voulait ! Une émigrée, et de surcroît veuve avec un enfant. Mais quand on aime, on ne s?arrête pas à ce genre de détails ! Rosa l?a vu sortir de chez Soraya et elle en a parlé à sa mère ! Elle redoutait que Sabrina, une cousine à sa grand-mère le lui enlève, et c?est cette nouvelle arrivée qui jette son dévolu sur lui ! Mais Rosa, dans son malheur, est presque heureuse : Soraya est une adversaire plus facile à affronter, parce qu?elle est veuve et a un enfant ! Jamais la famille de Djamel ne le laisserait l?épouser ! Elle brûle d?aller apporter la nouvelle à la vieille Fatma, mais elle n?ose pas, Djamel étant à la maison. Sa mère lui a conseillé d?attendre le lendemain, quand le jeune homme sera au travail. Le lendemain, c?est un Djamel impatient qui part pour l?hôpital. Lui, l?amateur de petits déjeuners copieux, a juste pris un café noir. Il ne sait pas à quelle heure va venir Soraya, mais il veut être là quand elle viendra. Elle arrive vers dix heures, tenant par la main son petit garçon. Elle semble très intimidée et il a de la peine à la mettre à l?aise. ? Pourquoi as-tu peur de moi ? demande-t-il. ? Ce n?est pas raisonnable ! dit-elle ? Mais je t?aime ! Pourquoi me rejettes-tu ? ? Parce que ce n?est pas possible ! Comme il insiste, elle lui dit, les larmes aux yeux. ? J?ai été mariée ! J?ai un enfant ! ? Je le considérerai comme mon fils. Elle le regarde de ses grands yeux fascinants et dit : ? Que penseront les autres ? Ta famille ? ? Je suis majeur, personne n?a le droit de décider à ma place ! Elle reste un moment silencieuse, fascinée, ne sachant que dire. ? Je t?aime, répète-t-il. Comme elle ne parle pas, il la prend par les épaules et la secoue. ? Parle? Je te fais horreur à ce point ? ? Non, dit-elle, au contraire ! Ces mots le remplissent d?aise. Mais elle ajoute aussitôt : ? Il faudrait que je réfléchisse ! Que je consulte les parents que j?ai ici ! ? Tu as besoin d?une autorisation ? Elle lui sourit. ? Non, j?ai juste besoin de réfléchir un peu? Donnez-moi un peu de temps ! ? D?accord, dit-il, mais cesse de me vouvoyer ! Elle sourit et s?en va. (à suivre...)