Initiative n La cité des 1 000-Logements de la capitale du Hodna, qui compte plus de 7 000 habitants, a connu une vaste opération de rénovation. Selon le président de l'association de la cité, ces opérations, qui ont rendu les conditions d'habitat décentes, ont été entamées par la pose des réseaux d'assainissement et d?alimentation en eau potable pour tous les immeubles de la cité. «Ce qui a changé radicalement, durant les derniers mois, l'aspect de cette partie de la ville», explique-t-il. Les rues ont été bitumées, parallèlement à l'aménagement des avaloirs, pendant que dans les entrées des immeubles, toutes les mesures de sécurité ont été prises, en particulier l'isolation entre les gaines abritant les compteurs d'électricité et les conduites d'eau. La cité a receptionné des arbres ornementaux, qui ont été plantés par l'entreprise chargée de l'aménagement des espaces extérieurs, en même temps que l'association qui n'a pas omis de mener une action de sensibilisation en direction des habitants en vue de la protection et de l'entretien des espaces verts, a souligné le président de cette association. Les flaques d'eaux usées qui se formaient au milieu des chaussées du fait d'un réseau d?assainissement largement défectueux ne sont plus qu'un mauvais souvenir, constatent avec joie les habitants. Autrefois, l'approvisionnement en eau potable se faisait selon diverses solutions individuelles ; la gestion anarchique du pompage a induit des perturbations continues dans le réseau, sans compter les multiples incidents qui se sont produits dans plusieurs immeubles, rappellent les habitants. La cité 1 000-Logements de M'sila a été construite durant les années 1980, en vue d'accueillir, en urgence, des occupants de bidonvilles d'Alger, ainsi que des nouveaux venus des localités rurales. Cette réalité est encore attestée par l'identification que se donnent les habitants pour chaque îlot, selon l'origine de ses occupants. Le président de l'association de la cité note que la régularisation des loyers accumulés de longue date, non versés à l'Opgi, devrait faire l'objet d'un échéancier qui exigera de cet organisme une certaine souplesse, compte tenu des moyens financiers des locataires et de tous les travaux entamés qui entrent dans le cadre du programme de la wilaya visant l'amélioration du cadre de vie des populations urbaines.