Accueil Des centres de formation professionnelle ont été ouverts un peu partout à travers les communes pour une meilleure couverture des besoins. De nouvelles capacités de formation résidentielle en internat ont été ouvertes à la rentrée de septembre dans les Cfpa de Aïn Larbaâ et El-Amria. Ces deux établissements, appelés à répondre à la demande de candidats issus de communes rurales, ont choisi d'adapter leur formation aux spécificités locales, correspondant au marché réel de l'emploi. Ouvert en 2001, le Cfpa d'El-Amria est venu combler un manque flagrant d'établissements professionnels dans la daïra. Sa capacité théorique lui permet de recevoir jusqu'à 350 stagiaires et de proposer un internat de 60 lits et un restaurant de 120 places. En septembre dernier, de nouvelles spécialités ont été introduites comme la menuiserie-bâtiment, l'AEP et la micro-informatique (option opérateur) ainsi qu'une section costume traditionnel (en préformation) et maquillage-manucure (en formation continue). Ces spécialités sont venues s'ajouter aux formations existant depuis février dans la réparation RTV, la topographie et la couture, tandis que d'autres métiers du secteur de la pêche sont envisagés du fait de la proximité du port de Bouzedjar. Le responsable du bureau d'accueil et d'orientation du Cfpa a cependant soulevé un problème de défection entre le moment des inscriptions et la rentrée : sur les 199 inscrits dans cet établissement 135, dont 79 filles, se sont présentés à l'examen. En ce qui concerne le Cfpa de Aïn Larbaâ, sa capacité de 150 places avec demi-pension pour 150 stagiaires reste largement suffisante. En effet, sur les 39 inscrits, 33 ont subi l?examen, parmi lesquels 22 filles. Pour la session de septembre, 56 postes étaient offerts dans les spécialités de menuiserie métallique et habit traditionnel. Il convient de rappeler que 4 102 stagiaires suivent une formation dans les établissements de formation professionnelle et 553 dans les écoles privées d'informatique.