Les nouvelles offres de la formation professionnelle, durant cette session de février 2007, ont donné leurs fruits, notamment avec le renouvellement de certaines structures en matière d'extension et aménagements à travers les infrastructures des centres de formation de la wilaya de Aïn Defla "C'est un sérieux coup de frein à la routine qui s'était installée ces dernières années, on a essayé de faire beaucoup mieux cette année avec l'installation de quelques nouvelles spécialités dans cette wilaya qui est une région à vocation agricole" explique le premier responsable du secteur de la wilaya, monsieur Khadroune. La rentrée professionnelle de la session de février a eu lieu au niveau du CFPA de Khemis Miliana qui se trouve dans la nouvelle ville de la commune, sis au quartier Boutane. Pour rappel plusieurs structures d'aménagements ont été réalisées dans cette zone. En matière de formation en institut, Ain Defla englobe en effet les wilayas du centre du pays : Tissimssilt, Tiaret, Médéa, et Chlef. La plupart, des candidats sont issus de ces régions et jouissent du régime de l'internat. Ce sont d'abord, des candidats à une formation de formateurs, de recyclage et/ou de perfectionnement, des cadres de la Fonction publique à l'Institut de formation professionnelle Bouguerra M'hamed de Khemis Miliana. Le directeur nous signale que le secteur de la formation professionnel est composé par la plupart de jeunes stagiaires dans différents métiers. Que ce soit en résidentiel, en apprentissage, en formation continue ou à distance, la demande n'a pas cessé de croître. Actuellement, ils sont 2 330 stagiaires des deux sexes à s'être inscrits dans 11 branches professionnelles offrant plusieurs spécialités. Et si quelques 50 ont préféré les cours du soir, ils sont 950 à tenter leur chance dans l'apprentissage d'un métier et 1 380 pour la formation en résidentiel. Une nouvelle formule de formation a été mise en place avec l'introduction de l'enseignement professionnel. Il est destiné aux élèves de 9e année et admis en 1re année secondaire. La formation professionnelle dans le secteur privé est également examinée au microscope par le directeur de wilaya de la formation. Quatre établissements agréés offrant une capacité d'accueil de 106 places pédagogiques sont en activité proposant à leurs candidats payants, différentes formations professionnelles. Des instructions ont été données par le ministère de la FP pour la prise en charge et l'incorporation de tous les stagiaires du secteur privé. Pour ce faire, une disposition commune du ministère de la Formation professionnelle, de celui de l'Education est en cours d'élaboration pour permettre l'orientation de tous les exclus du système scolaire. "La démarche actuelle est de développer les spécialités dans les métiers manuels, artisanaux et les nouvelles technologies basées sur le savoir. Il s'agit, entre autres, du lancement de nouvelles spécialités, telles que la protection de l'environnement, le froid et la climatisation industrielle, l'arboriculture fruitière, l'apiculture et la sculpture sur bois. Les femmes au foyer sont également prises en charge dans le cadre de la formation aux petites activités ménagères", a estimé ce responsable véritablement ouvert à la communication. Les handicapés ne sont pas en reste dans cette frénésie qui caractérise ces derniers jours le secteur de la formation à Aïn Defla. Ils sont 35 handicapés physiques à bénéficier d'une formation dans différents métiers. Tout autant que le milieu carcéral qui a permis à 22 détenus de suivre régulièrement un apprentissage, notamment dans le jardinage, la maçonnerie et ce au niveau du CFPA de Khemis Miliana. Le ministère de l'Habitat et celui de la Formation professionnelle lanceront dans le cadre d'une convention, dans les prochains jours, des chantiers écoles. Il s'agit de groupes homogènes de 20 stagiaires qui seront placés sur des chantiers déjà en activité. "Des instructions nous ont été données pour l'ouverture de structures de formation dans la maçonnerie dans chaque commune. Le pays connaît un manque criard en matière de maçons spécialisés et avec les chantiers de construction de logements et autres infrastructures lancées un peu partout à travers le pays, et l'important programme quinquennal relatif à la construction de 1 million de logements, les besoins se feront de plus en plus sentir".