Challenge n Jean-Michel Cavalli devient le 44e sélectionneur des Verts depuis l'indépendance. Après huit mois sans sélectionneur et une attente de quatre mois depuis l'élection du nouveau président de la FAF, Hamid Haddadj, l'équipe nationale algérienne a un nouveau patron en la personne du Français Jean-Michel Cavalli. Sollicité par le président de la fédération, après avoir épuisé une bonne dizaine de CV et de contacts, Cavalli s'est déplacé à Alger le week-end dernier pour négocier les modalités de son contrat. Au bout de deux jours bien pleins de discussions et d'échanges, les deux parties se sont quittées sur un premier accord de principe celui de confier les Verts au technicien français. Évidemment, tous les aspects techniques et stratégiques de l'équipe nationale ainsi que l'organisation et la méthode de travail ont été passés en revue et réglés. Restait le volet financier sur lequel Cavalli avait réservé sa réponse, et ce, jusqu'à hier soir où il a enfin rendu une réponse officielle. Si tout va bien, Cavalli sera de retour dès la semaine prochaine pour signer son contrat, une fois bien sûr les formalités administratives accomplies. La durée de son contrat devrait l'emmener à deux échéances : la première est pour 2008, soit la CAN qu'organisera le Ghana, la seconde est 2010 et donc une qualification au Mondial qu'abritera l'Afrique du Sud. Entre les deux, une évaluation sera faite et les résultats enregistrés décideront de l'avenir de Cavalli à la tête des Verts. Des Verts qu'il dirigera pour la première fois le 5 juin prochain lors du match amical contre le Soudan à Alger. Il sera accompagné, dans un premier temps, par un entraîneur-adjoint algérien en attendant la désignation du reste du staff qui sera exclusivement national. Plusieurs noms ont circulé à ce sujet, et l'on parle avec insistance de Abdelkader Amrani, l'actuel entraîneur de l'ASO Chlef, pour faire partie du staff de l'EN. Ce choix serait dicté par le travail de sape qu'aurait accompli ce technicien et les excellents résultats qu'il a enregistrés avec le club chéliffien. Sur le plan financier, aucune information n'a filtré sur les exigences de Cavalli, ni sur les propositions de la FAF, même si, selon des sources proches de la FAF, l'on situe le salaire du nouveau patron de l'EN entre 150 000 et 200 000 euros par mois. Qui supportera cet effort financier qui, du moins, est loin d'égaler les rémunérations d'autres sélectionneurs en Afrique ou chez les voisins d'à côté ? On a évoqué hier un éventuel problème qui pourrait surgir entre la FAF et le MJS vu que la tutelle, nous dit-on, n'a pas été associée aux négociations ni aux contacts avec Cavalli. Pour M. Haddadj, aucun problème ne subsiste à ce niveau puisque la FAF est souveraine et libre de ses mouvements et qu'elle est prête à supporter seule la prise en charge du salaire du nouveau sélectionneur. Le premier responsable de la FAF considère, pour sa part, que la première phase de restructuration du football national a été accomplie en attendant la confirmation de Peter Schnittger à son nouveau poste de DTN ou de responsable de la formation. Cela se décidera après la réunion qui regroupera le technicien allemand et les responsables du MJS et de la FAF.