S'il y a vraiment un technicien étranger qui semble prendre du plaisir à sa nouvelle vie algéroise c'est bien l'entraîneur du Mouloudia d'Alger, François Bracci. Installé dans le coquet hôtel de Sidi Naoui de Chéraga, Bracci ne cesse de louer l'accueil qui lui est réservé et le confort qu'il a trouvé dans son lieu de résidence où il s'est fait installer un démodulateur pour capter les chaînes satellites. Bracci s'est, par ailleurs, très vite fondu dans l'ambiance du club où il est tout le temps souriant, sauf ces derniers jours à l'approche du match derby contre le CR Belouizdad où il affiche une grande concentration. Mais beaucoup oublient que le séjour constantinois de l'actuel coach du Doyen l'a beaucoup aidé à s'imprégner de la vie algérienne. On raconte beaucoup d'anecdotes à son sujet, comme par exemple aller papoter dans la rue avec les supporters et les badauds ou prendre part à une procession humaine lors d'un enterrement alors qu'il déambulait du côté de la place de la Pyramide. Pour beaucoup de Constantinois, Bracci le Corse, assez nationaliste d'ailleurs sur les bords, n'hésite pas à brandir lors de certaines occasions le drapeau frappé de la tête de Maure. Comme quoi, il n'y a pas que Nouzaret qui sait tourner l'écharpe pour se faire aduler par les foules mouloudéennes, Bracci a, apparemment, plus d'un tour dans son sac.