Coopération n Les échanges commerciaux entre l'Algérie et la Corée du Sud ont dépassé ce montant au cours du 1er trimestre 2006, a affirmé M. Temmar. «Au train actuel, le volume des échanges commerciaux entre les deux pays franchira bientôt le seuil du milliard de dollars, ce qui, par delà l'indication d'un accroissement rapide de nos échanges, est un seuil significatif», a souligné Abdelhamid Temmar, ministre des Participations et de la Promotion des investissements, hier, lors de l'ouverture de la deuxième commission mixte algéro-coréenne. Le ministre a précisé que «ce seuil est encore loin de refléter le potentiel des rapports que devrait avoir la puissance économique coréenne avec la deuxième économie africaine». A son avis, les branches de la mécanique, de l'électronique, de la chimie, de la pétrochimie, de la pharmacie, du bâtiment et des ressources en eau, au cœur de la coopération algéro-coréenne, sont à même de tirer vers le haut le niveau des échanges entre les deux pays. Néanmoins, estime le ministre, «le développement de relations plus directes entre les deux économies a besoin d'une base d'échanges commerciaux d'un niveau important pour permettre l'installation d'entreprises coréennes intéressées par le marché algérien qui est maintenant un marché élargi». Pour approfondir davantage ces relations, il a annoncé «l'envoi de 200 cadres algériens représentant l'ensemble des secteurs à Séoul en août prochain pour suivre des formations dans leurs domaines». Le ministre a également évoqué la réunion des hommes d'affaires algériens dans la capitale coréenne en novembre prochain, à l'invitation de la délégation coréenne. De son côté, le ministre coréen du Commerce, M. Kim Hyun Chong, a mis en relief «le succès des réalisations constaté dès son arrivée à Alger», affirmant que l'Algérie «est dans une excellente position pour réaliser d'autres succès durables et de nombreux partenariats en raison de sa position géographique». «Nous, Coréens, en sommes, en tout cas, conscients», a-t-il ajouté. «Les pays émergents qui réussissent misent de plus en plus sur le savoir-faire, qui, dans bien des cas, fait la différence, et c'est ce savoir-faire que nous comptons transmettre aux entreprises algériennes», a-t-il encore indiqué.