Mérite n L'accession du club de M'dina J'dida n'est qu'un retour aux sources de cette école. En effet, après un début difficile de l'ASMO, personne ne donnait cher de la peau des camarades de Benzerga quant à un possible retour en DI même si le statut d'ancien sociétaire de l'élite en a fait un prétendant. Seul le président Mahyaoui avait cette confiance et surtout cette patience qui a déteint sur ses joueurs. L'arrivée de Fouad Bouali à la barre technique n'a été que bénéfique surtout que le Tlemcénien croyait dur comme fer en cet objectif qu'il a promis d'atteindre. Mettant du sien, Bouali n'a pas manqué d'injecter du sang nouveau à l'ASMO. Il a apporté une certaine sérénité, mais surtout de la rigueur à un groupe qui paraissait disloqué sachant que le club était miné par des problèmes internes. Cela dit, ils ont vite été réglés, hormis celui ayant trait aux finances. Mahyaoui, qui appréhendait cette situation, n'a pas lésiné sur l'effort pour venir au secours de ses protégés. L'objectif sportif était tellement important que les joueurs ont mis leurs intérêts en berne même si, durant une partie du parcours, il leur est arrivé d'être malmenés par les supporters sous l'ère Mécheri qui a été délogé de la barre technique de la façon la plus amicale par Mahyaoui. Le changement de coach a porté ses fruits et la pression a quitté les lieux, mais le suspense résidait quand même. L'ASMO arrivait doucement en contrôlant la course. Bouali a su comment préparer sa troupe à l'assaut puisque, dès qu'elle a réussi à accaparer la 3e place, elle ne l'a plus quittée. Avec une attaque composée des Hanister, Boumechra et autres Berramla et Ould Rabah, l'ASMO a réussi à compenser la perméabilité de la défense.