Une étude réalisée conjointement avec le Ceneap, fait ressortir que les populations vivant avec moins de 1 dollar par jour, se situent entre 300 000 et 400 000 personnes. La pauvreté est en net recul en Algérie. Aïssa Halimi, directeur du programme de lutte de pauvreté au ministère de la Solidarité nationale, a déclaré, ce matin, sur les ondes de la Chaîne III qu'«une étude réalisée avec le Ceneap confirme que la pauvreté est de 5,7% actuellement par rapport à l'année 2000 où ce taux était de 8%». Au regard des chiffres fournis par ce responsable, la régression de la pauvreté s'est faite progressivement en comparaison avec l'année 1995 où la pauvreté monétaire était de 94%. Aïssa Halimi a affirmé que «les populations vivant avec moins de 1 dollar par jour se situent entre 300 000 et 400 000 personnes». Le taux serait presque insignifiant avec 0,6% de la population globale. Ces populations sont classées, selon lui, dans la catégorie des «personnes vulnérables» qui sont prises en charge par les différents dispositifs d'aide actionnés par le ministère de la Solidarité nationale. Le directeur du programme de lutte contre la pauvreté tenait à faire la différence entre pauvreté monétaire et pauvreté humaine. «Pour la pauvreté humaine, les indices de calcul portent sur l'analphabétisme, le PIB et le décès de la personne avant 40 ans» alors que la pauvreté monétaire se justifie essentiellement par les revenus. Pour ce qui est des non-assurés sociaux, le représentant du ministère estime que leur nombre est de 114 398 cas recensés à la fin 2005. Ces populations sont identifiées parmi les personnes qui ne disposent que de maigres rentrées d'argent ne dépassant pas les 3 000 DA. «Cette catégorie bénéficie de soins gratuits dans les différents hôpitaux en présentant la carte de non-assuré social». En attendant, c'est la contractualisation de ces personnes qui est en cours de finalisation. Le responsable de ce programme n'a pas révélé d'échéance sur ce dossier, mais précise que «c'est le ministère de la Solidarité nationale qui paie pour le moment à la place des non-assurés sociaux en termes de soins de santé».