Emeutes à Thénia : colère l La journée d'hier a été marquée par une reprise des affrontements entre jeunes et forces de l'ordre dans la ville de Thénia, dans la wilaya de Boumerdès, où une vingtaine d'interpellations ont été effectuées. Les émeutes avaient éclaté, la veille, en fin de journée, pour se poursuivre dans la nuit. C'est à la suite du match qui a opposé l'équipe locale de football (Cmbt) à celle de Lakhdaria(IBL) que des adolescents se sont affrontés aux forces de l'ordre pour exprimer leur colère. Déçus par le nul concédé par leur club, les supporters ont manifesté en scandant des slogans hostiles aux visiteurs et aux instances du football. La manifestation a tout de suite pris une tournure revendicatrice, portant sur la gestion de l'après-séisme. Les manifestants ont saccagé la salle polyvalente (Maison de la culture), des cabines téléphoniques. Ils ont brûlé des pneus et ont bloqué la circulation sur les axes principaux pour s'attaquer aux édifices publics. La cause principale de ce malaise est le fait que le programme de relogement des sinistrés de cette ville n'a pas encore démarré, selon les habitants. Santé : grève des paramédicaux l Un préavis de grève sera déposé aujourd'hui par le Syndicat algérien des paramédicaux (SAP) pour une grève de deux jours, fixée pour les 18 et 19 juin prochain. Une décision prise, jeudi dernier, lors de l'assemblée générale qui a eu lieu à Zemmouri. Et pour cause, le syndicat réitère ses revendications que la tutelle n'a toujours pas satisfaites. Il s'agit de la création d'un ordre de l'éthique et de la déontologie paramédicales, de l'indemnité de performance à 30 % mensuelle et sans conditions, de la généralisation de la prime de contagion à tous et son cumul avec la prime d'intéressement, de la participation du syndicat dans la commission de codification et tarification des actes, et enfin d'accorder le droit syndical et le refus des intimidations. Loi de Finances complémentaire 2006 : par ordonnance l Le président de la République promulguera par ordonnance la loi de Finances complémentaire de 2006. Celle-ci ne sera pas débattue par les deux chambres du Parlement. Faute de temps, le nouveau Chef du gouvernement exécutera certains projets additifs du programme du président sans passer par les représentants du peuple. Ce n'est pas une première, puisque la loi de Finances complémentaire de 2005 avait connu la même procédure.