Projets n La région oranaise enregistre la réalisation de plusieurs fermes aquacoles, fruits d'un partenariat avec l'Italie et la Norvège, deux pays qui vont investir les côtes oranaises pour concrétiser leurs projets. Une entreprise algéro-italo-norvégienne spécialisée dans l'aquaculture sera créée à la fin de la semaine, a indiqué Antonio Fiorino, responsable de l'Entreprise méditerranéenne d'aquaculture, en marge d'un colloque international sur les nouvelles techniques d'aquaculture tenu récemment à Oran. Cette rencontre d'Oran constitue «une bonne opportunité pour les potentiels investisseurs dans le secteur afin de s'informer sur les nouvelles technologies», a indiqué, en marge des travaux, le président de la Chambre de la wilaya de la pêche. Oran compte six projets de fermes aquacoles, dont celui de Cap-Blanc qui n'a pas encore vu le jour en raison de contraintes financières. L'idée d'investir en Algérie est née à partir de l'énorme potentiel qu'offrent plusieurs régions pour le développement de l'aquaculture, a souligné la même source, qui a rappelé, dans ce contexte, que «l'Algérie offre un littoral important, de grandes réserves de poisson et des eaux peu polluées constituant un bon milieu pour l'éclosion et l'élevage d'alevins». Une ferme-pilote d'aquaculture, spécialisée dans la production de variétés de poissons très prisées par le consommateur européen comme le loup de mer, la saule, la dorade et le turbot sera créée, dans le cadre de la convention de partenariat qui sera bientôt paraphée, et qui prévoit également la création de la première école de techniciens en aquaculture et pisciculture. En outre, la rencontre internationale destinée aux professionnels du secteur de la pêche et de l'aquaculture de la région Ouest a permis d'aborder l'expérience de l'entreprise Aqua Oprima, considérée comme une solide référence à travers le monde. Cette entreprise est spécialisée dans la fabrication de bassins d'élevage et actuellement présente en Chine, au Japon, en Norvège, en Italie et en Angleterre. Par ailleurs, les débats qui ont suivi les travaux, ont permis aux responsables du secteur de la pêche de la wilaya de Relizane de présenter les grandes lignes de la stratégie de développement de la pêche continentale où sont recensés 8 projets de fermes aquacoles d'une capacité de production annuelle chacune de 50 à 100 tonnes de poissons d'eau douce. La stratégie mise en place dans cette wilaya a permis également la création de deux centres-pilotes de pêche continentale au niveau des barrages de Fergoug, de Sidi-M'hamed-Benaouda et de La Merdja.