L'inventaire du trésor de Tin Hinan, fait par Reygasse, le chef de la mission archéologique, est, en fait, incomplet, plusieurs pièces importantes manquent : certaines de ces pièces ont été retrouvées plus tard au musée d'Alger et d'autres ont disparu. Un autre archéologue français, Gabriel Camps, a dressé, après une enquête minutieuse, un autre inventaire. Le trésor aurait compris sept bracelets en or, un pendentif circulaire en or, un pendentif en forme de pilier en or, dix-sept rosaces formées de globules d'or soudés, dix perles d'or, trois grosses perles en feuille d'or roulée, trois empreintes en or de monnaies de Constantin, deux poinçons dont un en argent, huit bracelets en argent, six cent vingt perles diverses en pierre (cornaline, amazonite, calcédoine), sept perles d'antimoine... La quantité d'or est assez importante, les bracelets retrouvés pesant, à eux seuls, 1,700 kg. Pour le mobilier, Gabriel Camps signale un gobelet de verre, des fragments de coupe en verre taillé, une statue de femme en calcaire, des paniers (au moins deux) contenant des noyaux de dattes, deux écuelles en bois, une coupe en pierre contenant de l'ocre, des fragments de lit funéraire en bois, des fragments de cuir (linceul ou tunique), des fragments de tissu et de nattes. Des objets de valeur ont donc été subtilisés.