Résumé de la 28e partie n Omar traverse parfois des moments de doute, mais il continue à aimer Malika et à lui rester fidèle... Il s'est débarrassé de Amal en la confiant, pour son stage, à un collègue. Il travaille sur un dossier quand il reçoit un coup de fil. C'est le collègue d'un hôpital voisin qui l'appelle. — Docteur Omar, il y a une femme qui a demandé, tout à l'heure après vous... — Une femme ? — Oui, elle semblait malade et je lui ai demandé de passer en consultation, mais elle a exigé de vous voir... — Et que lui avez-vous répondu ? — Que vous travailliez dans un autre hôpital ! — Eh bien si elle veut me voir, qu'elle vienne cette après-midi, à quatorze heures, je verrai ce que je pourrai faire pour elle ; mais si c'est pour une prise en charge, à l'étranger, il faut lui dire tout de suite que ce n'est pas de mon ressort, et que je ne connais aucun membre de la commission ! — Je ne pense pas qu'il s'agisse de cela ! Il raccroche. C'est alors qu'il se dit qu'il a oublié de demander si cette femme a donné son nom. C'est peut-être un ami ou un parent qui la lui recommande. Il oublie cette femme qui veut le voir et se remet à son dossier. A midi, alors qu'il s'apprête à aller déjeuner, il tombe nez à nez avec Amal. Décidément, pense-t-il, cette fille est une vraie colle ! — J'allais manger, dit-elle. — Moi aussi, dit-il. Et il n'a pas le choix, il l'invite. La jeune femme est aux anges : c'est la première fois qu'il l'invite et elle croit – à tort, bien sûr — que c'est, de sa part, une marque d'intérêt. Elle va beaucoup parler, durant le déjeuner, et c'est seulement par politesse qu'il fait semblant de l'écouter : sa pensée est ailleurs. — Maman ne désespère pas de te voir à la maison, dit la jeune femme dans un élan de tendresse. — Un jour, dit-il vaguement. — Mon père aussi t'apprécie. — C'est réciproque, dit-il. — Tu sais, continue la jeune femme, il se plaint tout le temps de douleurs à la poitrine... — Il faudra l'emmener en consultation ! — ça lui fera plaisir que ce soit toi qui l'examines ! Il sourit, ne trouvant rien d'autre à dire. Il finit par se lever. — Tu reprends le travail tout de suite ? demande Amal. Il regarde sa montre. — Oui, je viens de me rappeler que j'ai une malade à voir... dans un quart d'heure ! J'ai juste le temps de rejoindre l'hôpital et d'enfiler ma blouse ! Il règle l'addition et ils sortent. — Eh bien à plus tard, dit-il, histoire de la renvoyer ! (à suivre...)