Résumé de la 24e partie n En dix ans, Malika ne se manifeste qu'une fois : une lettre où elle demande pardon à Omar. Pardon sans doute parce que l'absence dure plus longtemps que prévu... Trois années passent encore. Omar résiste toujours aux propositions de sa mère qui veut le marier. Ce jour-là, en rentrant, il trouve une tante accompagnée de sa fille. — Omar, mon fils, s'exclame la tante, comme tu as grandi ! Il y a longtemps qu'elle ne l'a vu. Elle lui montre sa fille. — C'est ta cousine Amal, tu te souviens d'elle ? — Bien sûr. Elle aussi. Il y a longtemps qu'il ne l'a vue et on peut dire qu'elle a beaucoup changé. C'est même une jolie fille... — Que fais-tu ? demande-t-il à la jeune femme. — Des études de médecine ! répond-elle. Il sourit. — Ah bon, dit-il. Et ça te plaît ? La tante éclate de rire. — Tu lui demandes cela, toi, un médecin ? Il rit aussi. — Et où en sont tes études ? — Je suis en dernière année ! — Tu penses faire une spécialité ? C'est la tante qui répond : — Ah, non, elle ne va pas encore passer des années à étudier, ça suffit, elle doit maintenant se marier, fonder un foyer ! Ouarda, qui n'a pas parlé jusque-là, intervient. — Elle a bien raison, il n'y a pas que les études dans la vie ! Il faut aussi songer à faire sa vie... — Voilà maman partie pour faire un discours sur le mariage ! dit Omar sur un ton de plaisanterie. La tante hoche la tête. — Ta mère a raison, mon fils, vient un temps où l'homme et la femme doivent songer à fonder une famille... Le tout est de trouver le conjoint qu'il faut ! — Il n'a qu'à parler, dit Ouarda, s'il y a une femme dans sa vie, qu'il nous la montre, on demandera sa main pour lui, s'il veut nous laisser l'initiative, nous lui choisirons la femme qu'il faut ! — Et il n'y a rien de mieux que le choix des parents, dit la tante Omar, gêné, voit sa mère et sa tante se jeter des œillades, Amal, elle, a baissé la tête, honteuse, comme si on parlait d'elle. — Bon, dit-il, je dois sortir — Bouh, dit la tante, tu ne restes pas avec moi, avec ta cousine ? — J'ai à faire ma tante... Ce sera pour une autre fois ! — En fait, dit la tante, je voulais te demander un service : ma fille va faire un stage pratique dans l'hôpital où tu travailles, je voudrais que tu t'occupes d'elle. — Il n'y a pas de problème, dit-il. (à suivre...)