Traditions n L'été est synonyme de vacances, de voyages, mais aussi de mariages et de fêtes. Pour les célibataires ayant pris la décision de changer de statut cet été, la course contre la montre a commencé. Le premier problème qui se pose à eux, après avoir enfin trouvé l'âme sœur, est la date de la célébration de l'union. Avant, il suffisait au futur marié de connaître sa date de congé et l'avancée des préparatifs de la mariée pour fixer une date. Les familles se faisaient un point d'honneur à organiser la cérémonie dans la maison familiale. Le manque d'espace, les rapports familiaux et de voisinage n'étant plus ce qu'ils étaient (avant les voisins de palier prêtaient volontiers leur appartement dans ces occasions), l'événement est célébré dans une salle des fêtes. Et les nouveaux mariés bouleversent souvent leur planning en fonction de la disponibilité de ces salles. Il existe essentiellement deux types de salles des fêtes : les communales et les privées. Les premières dépendent de l'APC et sont, dans certains cas, d'anciennes salles de cinéma transformées en salles des fêtes. Leur prix dépend de leur état et varie en général de 15 000 à 20 000 DA sans prestation de services. A l'intéressé, de s'occuper de tout le nécessaire pour accueillir et divertir ses invités. Et il vaut mieux pour celui qui a pris la décision de louer ce genre de salles d'être très prévoyant et de faire sa réservation plusieurs mois avant la cérémonie. Les salles privées, elles, appartiennent à des particuliers et à des établissements hôteliers. Leur prix varie selon l'emplacement et le standing et va de 35 000 DA à plusieurs centaines de milliers de dinars pour les hôtels haut de gamme. Au total, pour une bourse moyenne, il s'agit de payer approximativement 50 000 DA pour organiser la fête dans une salle convenable, avec serveuses, disc-jockey pour l'ambiance, photographe pour immortaliser la cérémonie et 250 à 300 bouteilles de limonade. Si le futur époux désire organiser un dîner dans les quelques salles qui sont aménagées pour cela, il faudrait ajouter environ 25 000 DA. Il reste que les propriétaires de ces salles ne respectent pas toujours les normes d'hygiène ou de sécurité, mais ne s'empêche pas pour autant de faire payer le prix fort aux mariés. Ces derniers mois en effet, la wilaya d'Alger a procédé a la fermeture de plusieurs salles pour différentes raisons, notamment l'absence d'autorisation d'exploitation, le non-respect de la réglementation en matière d'urbanisme, l'extension illicite pour des centaines d'entre elles, l'utilisation de garage et de sous-sol en guise de salles de restauration, inexistence d'issues de secours, manque d'agents de sécurité. Les problèmes les plus récurrents restent le stationnement et les plaintes des riverains pour pollution sonore.