Faute n La Squadra Azzura s'est qualifiée dans la douleur sur un penalty inespéré et très contesté dans le temps additionnel face à une équipe d'Australie qui a joué avec ses moyens. C'est l'histoire d'un miracle et d'un miraculé. Le miracle, bien que provoqué par une énième faute d'arbitrage, s'est produit dans le temps additionnel lorsque Luis Medina Cantalejo accorde un penalty, pas du tout évident, au défenseur Grosso alors que l'Italie, réduite à dix après l'expulsion de Materazzi, avait du mal à terminer la rencontre et encore moins d'aller aux prolongations. Le miraculé n'est autre que Francesco Totti, la star romaine opérée d'une fracture du péroné gauche en février, et rentré à la place de Del Piero dans le dernier quart d'heure. C'est lui qui se chargea d'exécuter le penalty et de donner la qualification à l'Italie aux quarts de finale devant des Socceroos qui venaient de subir une autre injustice, même si on leur reproche de n'avoir pas trop osé alors qu'ils étaient en supériorité numérique. A la 50', l'arbitre espagnol commet son premier impair à l'adresse du défenseur Materrazzi en lui infligeant un carton rouge jugeant que ce dernier a commis un tacle dangereux en étant le dernier défenseur, ce qui n'était pas le cas. Les Australiens tentent de profiter de leur avantage numérique sur le terrain pour marquer, mais la défense italienne fait preuve d'une organisation et d'un métier sans faille. La suite, c'est ce penalty qui permettra à l'Italie d'accéder, pour la neuvième fois de son histoire, aux quarts de finale et de frustrer une autre «petite» nation du football d'un exploit, trente-deux ans après sa première et unique participation à une phase finale de Coupe du monde.