Le sélectionneur de l'équipe de Turquie, Fatih Terim, a cité le prix Nobel et physicien allemand Albert Einstein pour certifier que les performances turques ne tiennent pas du miracle, mais sont le fruit d'un dur travail. Avant la demi-finale face à l'Allemagne, Terim assure rêver à l'étape suivante, la finale. «Mon équipe va jouer pour la première fois de son histoire à ce niveau de compétition. Mais une demi-finale d'un Euro, ce n'est pas un terminus, on doit rêver à l'étape suivante, la finale. Nous respectons l'Allemagne mais nous n'avons pas peur. Nous n'avons plus peur de rien. J'ai certes quelques problèmes avec les suspendus et les blessés. Mais j'ai confiance en tous les joueurs qui seront sur le terrain demain, particulièrement dans leurs qualités de cœur. En football, il y a trois résultats possibles. Faire match nul, gagner ou perdre. Où est le miracle ? Parfois, il faut de la chance pour décider du sort d'un match. Mais rien n'est miraculeux. Tout se provoque et nous n'avons rien reçu par miracle.»