Résumé de la 44e partie n Richard Trenton Chase prend de plus en plus goût au sang des animaux qui, selon lui, lui permet de régénérer le sien. Noël 1977. Il appelle sa mère. «Je suis seul, lui dit-il, est-ce que je peux venir passer le réveillon avec toi et ma sœur ? — Je regrette, dit sa mère, j'ai déjà ta grand-mère qui n'a pas où aller, je ne peux pas te prendre !» Il veut insister, mais sa mère lui raccroche au nez. Peut-être croit-elle, après avoir longtemps eu peur de son mari, que son fils veut lui faire du mal. Richard, plus que jamais seul, prend sa camionnette et va faire un tour. Mais le véhicule tombe en panne et il doit l'abandonner. C'est alors qu'il tombe nez à nez avec un homme. Il porte la main à la poche et tire un revolver qu'il emporte depuis quelque temps avec lui et fait feu. L'homme s'écroule, touché à mort. Richard, satisfait, s'en va. Quand on l'interrogera, plus tard, sur le mobile de ce meurtre, il dira : «J'ai entendu une voix qui me disait qu'il fallait que je tue quelqu'un. Alors, j'ai pris mon revolver et j'ai tué la première personne qui se trouvait sur ma route.» Il va désormais se détourner des lapins qu'il égorge : le meurtre lui procure des sensations plus intenses... Il va désormais tuer, obéissant à la voix qui le dirige. Le 24 janvier 1978, la ville de Sacramento est horrifiée par la découverte du corps d'une jeune femme enceinte de trois mois. Elle a été tuée à coups de feu, puis éventrée du nombril au sternum : le fœtus a été sauvagement extrait ainsi que les intestins et quelques organes ont disparu. Le meurtrier a abandonné près du corps un pot de yaourt taché de sang, ce qui laisse penser qu'il en a recueilli sur la victime et en a peut-être bu. «Il y a un vampire à Sacramento !», titrent les journaux, qui donnent des détails de l'horrible découverte. Quelque temps après, le corps d'une autre femme est découvert. Elle a été tuée à coups de fusil et également éventrée. Le meurtrier s'est acharné sur le corps qu'il a lardé de coups de couteau et découpé, emportant les organes génitaux. Un pot de yaourt taché de sang montre qu'il a également bu de son sang. Personne ne fait de rapprochement avec Chase, le «fou» hospitalisé une année plus tôt et qui déchiquetait les oiseaux. La police est sur le qui-vive car on sait que ce type de meurtrier est prisonnier de ses pulsions et qu'il ne manquera pas de tuer quand le besoin se fera ressentir. Il faut donc l'arrêter avant qu'il ne recommence. Mais chercher un meurtrier dans une ville comme Sacramento, c'est pratiquement chercher une aiguille dans une botte de foin ! Et le «vampire» (c'est le surnom que lui donne la presse) n'est pas aussi fou qu'il paraît puisqu'il parvient à dissimuler ses traces. Et les meurtres vont se multiplier pendant une certaine période sans que l'on puisse lui mettre la main dessus. (à suivre...)