Tout récemment, les délégués des 48 wilayas, représentant les propriétaires de KMS, ont signifié leur refus d'adhérer à la nouvelle convention proposée par Algérie Télécom. L'une des dispositions stipule que «l'exploitant doit s'acquitter de ses factures réduites du montant de la remise qui est actuellement fixée à 40%». Un délai de cinq jours, après réception de la facture, est accordé à l'exploitant pour payer cette redevance. Une autre disposition qui met mal à l'aise les gérants de taxiphones, est l'obligation de payer la TVA sur toutes les prestations téléphoniques et celles du fax. Les propriétaires ont, bien entendu, plaidé pour la révision de ces articles, s'estimant lésés de ne pas avoir été associés à l'élaboration de cette convention. Le directeur du marketing d'Algérie Télécom, M. Kehili, estime, pour sa part, que «les tarifications d'AT sont les moins élevées sur le marché», précisant que «les KMS sont autorisés à vendre des accessoires, à l'exception de ceux des opérateurs concurrents». Entre l'opérateur historique et les gérants de taxiphones, la polémique sur les nouveaux tarifs n'est pas près de trouver une issue à l'amiable. M. Kehili est en faveur de certains taxiphones «qui développent une image par rapport à certaines Actels» ; mais d'autres, poursuit-il, ne sont pas suffisamment à l'écoute des clients.