Prévention n Le commandement de la Gendarmerie nationale renforce le dispositif de lutte contre la délinquance et la criminalité en saison estivale. Le colonel Djamel Abdeslam Zeghida et le Commandant El-Haoues Bedjaoui nous ont reçus dans leur bureau au Commandement général de la Gendarmerie nationale. Ils sont tous deux chargés du Service prévention et de la sécurité publique (Spsp). «Le plan Delphine vise essentiellement les 14 wilayas côtières, mais aussi les régions touristiques du sud du pays», nous a expliqué le commandant Bedjaoui. Pour le colonel Zeghida, «le plan Delphine a pour vocation : la revalorisation des conditions de sécurité publique générale, notamment la sécurisation des lieux de détente et de loisirs : plages, centres de détente... , la sécurisation de l'environnement, des voies de communication et des zones où sévit l'insécurité». Il nous a expliqué que ce dispositif mis en place vise, à travers l'occupation du terrain dans l'espace et dans le temps et une présence continue de la Gendarmerie nationale, à accroître la sécurisation de l'environnement et des voies de communication, la protection des personnes et des biens, la préservation de l'ordre et de la sécurité publics et enfin la valorisation de la qualité du service public de la Gendarmerie nationale. Le plan Delphine recherche, selon le commandant Bedjaoui, à assurer une sécurisation de proximité, à mettre un terme à toute atteinte à l'ordre et la paix publics et à aider le citoyen. Il nous a expliqué que la seule présence du gendarme conforte le sentiment de sécurité de la population. Dans la mise en marche du plan Delphine, le commandement de la Gendarmerie nationale met en place chaque année des dispositifs opérationnels qui s'articulent en dispositifs de surveillance des sites balnéaires et plages par des patrouilles pédestres, la mise en place de Postes fixes d'observation et d'information. Un autre dispositif consiste en la prévention et la surveillance générale par l'envoi de patrouilles à la résidence et des patrouilles d'intervention. Pour le dispositif de sécurité routière, il est exécuté par des patrouilles de régulation et des patrouilles mobiles. Enfin, vient le dispositif de surveillance aérienne. «Ce plan conjoncturel ne vise pas à réprimer, mais plutôt à prévenir et à éviter les accidents de la route durant la saison estivale», nous a expliqué le colonel Zeghida, qui estime que «les atteintes aux personnes sont très fréquentes, voire inquiétantes durant la période de l'été» Les moyens engagés l En 2003, le commandement de la Gendarmerie nationale a engagé des effectifs de 32 000 éléments, 4 000 véhicules, 2 000 motos, 9 hélicoptères et 200 équipes cynotechniques. L'année 2004, les effectifs ont connu une nette progression : 38 600, 4 500 véhicules, 3 000 motos. En 2005, 45 000 éléments, 7 240 véhicules et 3 700 motos.