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Spécial Allemagne-2006…
Un abécédaire pour fermer le livre d'or
Publié dans Info Soir le 14 - 07 - 2006

Souvenir n A l'heure des bilans, il n'y a pas mieux qu'un abécédaire pour revenir sur ce qui a marqué la 18e édition du Mondial que l'Allemagne a brillamment organisé et que l'Italie a gagné.
A comme Allemagne
l Pays organisateur de la 18e édition de la Coupe du monde, l'Allemagne a gagné son pari sur tous les plans : ambiance festive et chaleureuse, grande fréquentation des stades (52 000 spectateurs en moyenne), organisation parfaite, aucun problème de sécurité ni d'incidents notables, des bénévoles omniprésents et accueillants, etc. En deux mots, la Coupe du monde-2006 dont le maître d'œuvre n'est autre que Franz Beckenbauer, le Kaiser qui a assisté à 48 matchs sur les 64 programmés (grâce à l'hélicoptère) a été une réussite totale. Quant à la Nationalmanschaft, sous l'impulsion d'un Klinsmann ressuscité et inspirant le respect, elle a séduit, malgré sa jeunesse et a su réconcilier tout un peuple autour d'elle. La troisième place décrochée contre le Portugal est une preuve que cette Allemagne est une équipe d'avenir.
B comme buts et buteurs
l Evidemment, il y eut des buts durant cette Coupe du monde, au nombre de 147, soit moins que l'édition de 2002 (161 buts) et bien loin de l'édition française de 1998 (avec 171 buts), ce qui donne une moyenne de 2,3 buts par match contre 2,52 en 2002. Ces buts se répartissent comme suit : 70 en première période, 74 en seconde et 3 durant la prolongation. Parmi ces buts, 87 ont été réussis du pied droit, dont 13 sur penalties et 5 sur coups francs, 30 du pied gauche, dont deux coups francs, et 27 de la tête. 110 joueurs ont marqué durant le tournoi, dont trois contre leur camp : Zaccardo (Italie) pour les Etats-Unis, Petit (Portugal) pour l'Allemagne et Sancho (Trinité-et-Tobago) pour le Paraguay. De beaux buts, il y en a eu également, et à notre avis les deux meilleurs sont l'œuvre des Argentins : le premier est une fresque collective ponctuée par Cambiasso contre la Serbie-Monténégro (6 à 0), et le second est une frappe parfaite en pleine lucarne de Maxi Rodriguez face au Mexique (2 à 1) en huitièmes de finale. Enfin, le meilleur buteur de la compétition est l'Allemand du Werder Brême Miroslav Klose avec 5 réalisations, loin des 8 buts de Ronaldo en 2002 et des 13 buts de Just Fontaine l'incontestable meilleur buteur sur une édition.
C comme continent
l Pour son 80e anniversaire, en 2010, la Coupe du monde va enfin atterrir pour la première fois sur le continent africain. Et c'est l'Afrique du Sud qui aura le privilège d'accueillir le plus grand événement planétaire et qui a présenté officiellement à Berlin le logo de l'édition 2010 en présence du président Thabo Mbeki, du secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, et du président de la Fifa, Sepp Blatter. La longue attente du football africain est finalement récompensée et le continent s'apprête à recevoir un ambitieux programme baptisé «Gagner en Afrique avec l'Afrique», voté par le congrès de Munich à la veille de la Coupe du monde. Un programme qui permettra de soutenir plusieurs projets de développement (championnats, formation de cadres africains, installation de pelouses synthétiques, organisation d'un Mondial de moins de 17 ans et des moins de 20 ans et surtout permettre à tous les peuples du continent de regarder la Coupe du monde à la télé). Neuf villes et dix stades accueilleront les 64 rencontres du prochain Mondial, dont quatre seront construits spécialement pour l'événement.
D comme déception
l Comme dans toutes les compétitions, il y a des joies et des peines, des performances et des déceptions. Parmi ces dernières, il y a celle du Brésil, champion en titre et archifavori avant le début du Mondial. Tombée sur la France, premier adversaire de taille, en quart de finale, la Seleçao s'est inclinée en fournissant son plus mauvais match et en confirmant ses fébrilités sur les plans collectifs, dans l'axe de la défense, sur les ailes où Roberto Carlos et Cafu semblaient dépassés par les événements et en attaque où les solutions n'ont pas été intelligentes contre la France. La déception brésilienne est, en fait, à l'image d'un Ronaldinho effacé qui n'a jamais pu s'élever au niveau qu'il est le sien et du sélectionneur Carlos Alberto Parreira coupable d'hésitations et de choix discutables. Après un coup de bluff, lors du premier tour et une victoire moins convaincante face au Ghana, le Brésil est sorti par la petite porte.
E comme étoiles
l Elles seront au nombre de quatre, désormais, sur le maillot bleu de la Squadra Azzura. L'Italie réduit ainsi l'écart sur le Brésil qui en détient cinq et devance l'Allemagne restée à trois, confirmant le cycle de douze ans entre victoire et défaite en finale depuis 1970. Dans le match des confédérations, l'Europe rétablit l'équilibre à neuf victoires contre neuf face à sa rivale de l'Amsud et sept pays seulement se partagent les dix-huit étoiles qui scintillent depuis 1930, c'est dire que la Coupe du monde reste la chasse gardée d'un cercle restreint où il est difficile de s'introduire.
F comme France
l Comme le finaliste malheureux de l'édition allemande qui est passé du doute, lors du premier tour, à l'extrême bonheur à la veille du dernier acte face à l'Italie. Malmenés par la presse jusqu'au match contre le Togo, les «Papys» de Raymond Domenech se sont repris au second tour grâce à un Zinedine Zidane de nouveau étincelant éliminant successivement une Espagne un peu trop fougueuse, un Brésil au bas de son art et un Portugal impuissant avant de s'incliner aux tirs au but (4-5) en finale face à l'Italie. La France est passée d'un cheveu d'un second sacre qui aurait récompensé la génération des Thuram, Makelele et Zizou qui annoncèrent leur retraite définitive.
G comme Ghana
l On attendait la Côte d'Ivoire, voire un peu la Tunisie, et c'est le Ghana qui sauve l'honneur du continent africain en étant la seule équipe à passer le premier tour. Les Blacks Stars ont séduit devant l'Italie, lors du premier match, malgré la défaite (0-2), avant de réussir leur meilleure partie contre la République tchèque (victoire 2-0) et un coup de force face aux Etats-Unis (2-1). Les coéquipiers de Mickael Essien, privé des huitièmes de finale, tombèrent sur un Brésil réaliste qui l'ont bien bousculé affirmant qu'ils étaient la sélection la plus complète et la plus compétitive. Avec un effectif assez jeune et un capital expérience structurant, les Ghanéens devraient revenir encore plus forts dans quatre ans en Afrique du Sud pour faire mieux et bien.
H comme hommes en noir
l Les arbitres de la 18e édition de la Coupe du monde n'ont pas vraiment brillé multipliant les erreurs de jugement, distribuant des cartons à tort et à travers (320 jaunes et 27 rouges contre 267 jaunes et 17 rouges en 2002) et en accordant des penalties et des buts sujets à débats ou discutables. Le prix citron revient évidemment à l'Anglais Graham Poll qui distribua trois cartons jaunes au même joueur avant de le renvoyer au vestiaire. Dans la foulée, le débat sur l'utilisation de la vidéo ou le renforcement par deux autres arbitres dans la surface de réparation a été relancé de plus belle sans que des pistes sérieuses soient ouvertes, même si Platini a laissé planer le suspense sur d'éventuelles évolutions lors de la prochaine édition. Pour leur part, les joueurs n'ont pas vraiment facilité la tâche aux hommes en noir en redoublant d'actes d'anti-jeu et de simulations condamnables.
I comme Italie
l Après 1934, 1938 et 1982, l'Italie remonte de nouveau sur le toit du monde en réalisant un parcours parfois poussif (Etats-Unis et Australie) et parfois exaltant (comme contre l'Ukraine ou l'Allemagne). Formée exclusivement de joueurs du Calcio et emmenée par le fin tacticien Marcello Lippi, les Azzuri n'avaient encaissé qu'un seul but (un contre son camp de Zaccardo) avant la finale et le somptueux penalty de Zidane contre Buffon.
J comme jeunesse
l La jeunesse a été un peu partout dans ce Mondial et les promesses non tenues lors du rendez-vous allemand comme celles de l'Argentine ou de l'Espagne peuvent faire mal demain avec un peu plus d'expérience et de maturité. Les Argentins n'ont pas de grands regrets puisque l'aventure s'est arrêtée sur un coup de pied arrêté face à l'Allemagne et que la relève existe pour repartir de plus belle vers d'autres horizons dorés. Sans Pekerman, vainqueur du Mondial des moins de 20 ans à trois reprises (1991, 1995 et 2001), l'Argentine risque de faire mal avec les Messi et les autres jeunes issus de l'équipe championne du monde l'année dernière. L'avenir semble le même pour l'Espagne qui a péché par inexpérience, mais qui sera reconduite de nouveau par Luis Aragones qui couve toujours les Fabregas, Torres, Villa, Alonso et d'autres jeunes loups qui montrent déjà les dents.
K comme Klose
l Dix buts en deux éditions (2002 et 2006), l'Allemand Miroslav Klose termine cette fois meilleur buteur du tournoi avec cinq réalisations au compteur. L'attaquant venu de l'Est confirme qu'il est l'homme des grands événements, même s'il s'est effacé lors de la demi-finale contre l'Italie où il n'a tiré aucune fois vers Buffon et lors de la petite finale contre le Portugal, laissant le soin à son coéquipier Schweinsteiger d'assurer le spectacle en signant deux buts et en en provoquant un troisième.
L comme liesse
l Si l'organisation allemande a été sans faille, la fête et la liesse chez les supporters de tous les pays ont été les points forts et marquants. Avant que les Italiens ne s'embrasent au dernier tir au but du défenseur Grosso qui offrit le sacre à son pays, toute la planète a vibré aux exploits des uns et des autres, même dans des contrées où le pays n'est pas représenté. La France s'est mise à rêver soudainement de 98 après le réveil de Zizou et de sa bande, le peuple allemand s'est, lui, solidarisé comme jamais autour de sa sélection, l'Argentine a ratissé large entraînant même Maradona dans des exhibitions sans précédent au moment où l'Espagne s'est prise d'amour pour sa jeune classe. Dans toutes les villes et dans tous les stades d'Allemagne, le mot d'ordre était à la fête et à l'amitié, sans aucun dépassement ou moindre incident.
M comme Materazzi
l Malgré tout et pour longtemps, le longiligne défenseur de l'Inter de Milan et de la Squadra Azzura restera le méchant de la Coupe du monde en Allemagne pour avoir insulté et provoqué le coup de sang de Zinedine Zidane lors de la finale, à dix minutes de la fin de la prolongation et de la carrière du meilleur joueur du tournoi. Déjà connu pour son côté provocateur et rugueux sur l'homme, Materazzi devra servir de (mauvais) exemple dans les écoles de football pour ce qui devait être le contraire du respect de l'adversaire et du fair-play. Car sans l'agression verbale de l'Italien, la tête de Zizou serait restée sur ses épaules.
N comme «non au racisme»
l Ce fut le mot d'ordre de la Fifa lors de cette Coupe du monde pour lutter contre ce sale fléau qui monte dans les stades de football, notamment en Europe avec le retour sur le devant de la scène de la xénophobie et de l'extrême droite. La Fifa a décidé de frapper fort à l'avenir contre les acteurs ou les galeries coupables de dépassements ou d'insinuations d'ordre raciste touchant la race, la religion, la couleur, la langue ou l'origine ethnique d'un adversaire.
O comme Orange
l Et «ils» étaient assez amers, ces Orange de Van Basten, formés de plusieurs jeunes éléments encadrés par des joueurs d'expérience venus avec d'énormes ambitions après leur absence en 2002. Les Pays-Bas promettaient beaucoup avant cette édition, mais en conclusion ils quitteront la compétition en huitième de finale lors du match le plus brutal face au Portugal (20 cartons dont 4 rouges). Malgré l'élimination et le bilan mitigé (trois buts marqués et deux encaissés), Van Basten a été reconduit dans son poste de sélectionneur où il compte poursuivre sa politique de rajeunissement en allant puiser dans l'équipe espoirs championne d'Europe pour la première fois de son histoire, à la veille du Mondial, des joueurs très prometteurs capables de redorer le blason des Orange.
P comme Podolsky
l Il a été élu meilleur joueur espoirs de la Coupe du monde, le jeune attaquant du FC Cologne (21 ans) a laissé une forte impression au sein de la Nationalmannschaft. Moins efficace que son compère Klose, Podolsky a, en revanche, beaucoup de culot et de bagages techniques qui font de lui un attaquant d'avenir, même s'il use de trop de dribbles déroutants qui font chavirer toute une défense.
Q comme qualifications
l On remet les compteurs à zéro et on redémarre pour une prochaine édition. Les qualifications ou prochaines éliminatoires de la Coupe du monde en Afrique du Sud 2010 se joueront sur le même schéma que celles de 2006 où l'Italie, championne du monde en titre, ne sera pas exemptée. La seule nation qualifiée à l'avance est l'Afrique du Sud, pays organisateur qui espère accueillir une sixième nation du continent, un débat qui a été reporté pour le moment par l'instance suprême du football. L'Australie, pour sa part, quitte l'Océanie pour se glisser dans le groupe asiatique où il lui sera plus difficile de décrocher un billet, mais elle se déchargera de jouer les barrages avec un représentant de l'Amérique du Sud, comme ce fut le cas contre l'Uruguay lors de la précédente édition.
R comme Ronaldo
l Enterré avant même de prendre part à ce Mondial, Ronaldo tira son épingle du jeu en marquant trois buts pour la Seleçao, mais surtout en étrillant le record de meilleur buteur de l'Allemand Gerd Müller en portant son total but à 15, soit une longueur de plus que le Bombardier. Ronaldo avait réservé sa réponse sur le terrain à tous ses détracteurs, parmi lesquels le président Lula qui s'est permis quelques fléchettes à l'encontre du prodige. Avec ses 15 buts, marqués lors des trois dernières éditions, le record de Ronaldo sera certainement très difficile à battre par les temps actuels de vache maigre.
S comme soixante-quatre
l Le nombre de rencontres jouées lors du Mondial et dont les Algériens n'en ont vu que sept ou huit sur leur chaîne nationale. C'est la première fois dans l'histoire que les Algériens se retrouvent marginalisés par leur propre média public et qu'ils vont quémander ailleurs les images chez cheikh Salah, le grand boss du groupe ART, ou de prier pour que les chaînes suisses ne soient pas cryptées. Le retour au démodulateur analogique a été d'ailleurs salutaire à plus d'un. Quant à la prochaine édition, les 64 rencontres risquent de passer gratis si la Fifa met en application son projet de partager toutes les images par le continent en entier, sans exclusion.
T comme technique
l De l'avis de la plupart des spécialistes, la 18e Coupe du monde s'est révélée décevante sur le plan technique. Peu de surprises, trop de calculs et de tactique et moins d'envolées spectaculaires. A quelques matchs près, le niveau d'ensemble est resté moyen en raison de la supériorité des équipes les mieux préparées physiquement et les plus solides défensivement. L'Argentine aura été peut-être l'équipe la plus séduisante, mais qui s'est arrêtée, malheureusement, en quart de finale, alors que des équipes comme l'Australie ou le Ghana ont ramené plus de fraîcheur au conformisme ambiant où le bloc équipe l'emporta souvent sur l'étincelle individuelle.
U comme ultime
l Le Mondial allemand a été l'ultime sortie de plusieurs joueurs et entraîneurs. Outre Zidane, Makelele, Thuram, d'autres stars du ballon rond ont signé officiellement leur retraite internationale à l'image des Portugais Figo, Ballon d'Or 2000 et Pauleta (tous deux 33 ans), du gardien allemand Oliver Khan (37 ans) ou de l'Italien Del Piero (31 ans). Un autre Ballon d'Or, le Tchèque Nedved (33 ans) fait partie du lot, au même titre que les Brésiliens Juninho et Roberto Carlos et tant d'autres (Trabelsi, Sami Al-Jaber, Nakata, Cocu, Ayala, etc.). Chez les sélectionneurs, c'est la même tendance avec la démission de plusieurs techniciens comme Peckerman (Argentine), Michel (Côte d'Ivoire) ou autres Eriksson (Angleterre). Mais les plus surprenants sont Klinsmann (Allemagne), malgré le retournement de situation en sa faveur, et surtout Lippi (Italie), champion du monde qui quitte son poste comme l'ont fait avant lui Scolari en 2002 avec le Brésil et Jacquet en 1998 avec la France.
V comme vidéo
l L'expulsion de Zinédine Zidane lors de la finale face à l'Italie a soulevé une nouvelle fois le conflit qui existe depuis bien longtemps sur l'intronisation de la vidéo dans l'arbitrage. En effet, l'entraîneur des Bleus Raymond Domenech a été catégorique puisqu'il assure que Zidane a été suspendu après que le quatrième arbitre a vu l'action sur écran, chose réfutée par le président de la Fifa, Joseph Blatter.
W comme Walcott
l C'est le surdoué attaquant d'Arsenal, transféré l'hiver dernier de Southampton pour la modique somme de 17,5 millions d'euros et sélectionné à la dernière minute par Sven Goran Eriksson alors qu'il n'avait jamais joué dans son club ! Théo Walcott a été le plus jeune joueur du dernier Mondial avec ses 17 ans et 3 mois et il aurait pu être le plus jeune buteur s'il avait été aligné par son sélectionneur et marqué bien sûr. Mais Walcott est resté scotché à son banc et devra attendre le prochain Mondial, si, bien sûr, l'Angleterre se qualifie et s'il est retenu d'ici à là.
X comme inconnu
l Pour désigner le prochain vainqueur de l'édition 2010 que personne ne pourra deviner à l'avance. L'Italie n'a pas eu les faveurs des pronostics et pourtant elle a été sacrée championne du monde devant le Brésil, l'Allemagne, voire l'Argentine après quelques matchs.
Y comme Yougoslavie
l Lors de Serbie-Monténégro - Côte d'Ivoire comptant pour le troisième match du groupe C, l'hymne yougoslave, Hej Sloveni, retentira pour la dernière fois après avoir survécu à l'éclatement de ce pays en 1992 et à sa renomination en Serbie-Monténégro. Bien que Serbes et Monténégrins se soient séparés le 21 mai dernier, soit avant le Mondial, on jouera le même hymne vu que les deux pays se sont qualifiés ensemble. Désormais, chacun aura son hymne à l'avenir et personne ne regrettera le fameux Hej Sloveni, jamais adopté par les différents peuples de l'ex-Yougoslavie.
Z comme Zidane
l Il était inévitable de ne pas terminer par Zizou, le joueur qui a marqué le Mondial par son coup de génie qui lui a valu le titre de meilleur joueur de la Fifa et par son coup de tête qui l'a poussé à une fin en queue-de-poisson. Après trois jours de suspense, Zidane s'est exprimé, hier, sur les raisons de son geste pour lequel il s'excuse auprès des enfants de la planète, de ses supporters et des trois milliards de téléspectateurs, mais qu'il ne regrette pas. Il finira par rappeler ses origines et son projet de retourner en Algérie pour un pèlerinage, sans oublier son désir de signer une licence amateur qui lui permettra de continuer à taper dans une balle avec les potes. Sacré Zizou !


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