Résumé de la 2e partie n L'amateurisme des kidnappeurs a permis à la police de remonter rapidement la filière. Le premier suspect, venu retirer de l'argent, a été reconnu par le père de la victime. L'histoire remonte à plusieurs années : le père de Lars, lui aussi dans les affaires, a été victime d'une mauvaise passe. Il est entré en contact avec M. B. et, malheureusement, à la suite de certaines transactions, M. N. s'est retrouvé en faillite. Le fils, Lars, en a, à tort ou à raison, conclu que M. B. était responsable de la déconfiture paternelle... En a-t-il, dès lors, formé le projet de se venger ? Le hasard fait que Lars, qui a fait des études d'architecte, se retrouve, quelques années plus tard, à Bruxelles et, par une suite toute logique, est amené à se joindre au cercle assez étroit des «Suédois de Bruxelles». La rencontre entre M. B. et le fils de sa «victime» est inévitable. Mais, par malchance, par bonté ou par inconscience, M. B. accueille aimablement le jeune Lars, à peine âgé de trente ans. Il le fait travailler, le présente à sa famille, lui propose, un peu pour le dépanner, de procéder à la réfection du parquet de la luxueuse villa familiale... Lars, à l'occasion de cet ouvrage, a le loisir d'approcher de près la belle Ulrika. Pour en être Suédois, on n'en est pas moins inflammable... La blonde cavalière le fait rêver. Il l'invite à dîner. Elle refuse. Quelles sont ses motivations profondes : amour ? Désir de se venger ? Refoulement sexuel ? L'amour de la fille et la haine du père cohabitent dans le cœur du charpentier. Lars n'a pas l'heur de plaire à Ulrika, qui essaie gentiment de le décourager. Rien n'y fait. Une fois le parquet remis en état, avec la technique suédoise, M. B. laisse entendre à Lars qu'il n'est plus le bienvenu dans la maison et qu'il le prie de bien vouloir cesser ses assiduités auprès d'Ulrika... Lars se retrouve sans travail. L'amour, la haine, le besoin d'argent, le cœur de Lars déborde de sentiments contradictoires. L'histoire, grâce à ces détails, commence à prendre forme aux yeux des policiers. Il n'est pas bien difficile de connaître l'adresse de Lars. Un quartier populaire où la population est surtout constituée de ressortissants africains, à deux pas de la cabine tééphonique d'où provenait l'appel, à un jet de pierre du distributeur bancaire automatique. A suivre