Le reste de la troupe, soit onze équipes sur seize (69%), a préféré reconduire le même staff qui a terminé l'exercice précédent. Le prix de la fidélité et de la stabilité revient évidemment au trio ASO Chlef, CA Batna et Paradou AC qui conserve leurs techniciens, pour la quatrième saison consécutive pour le premier et la troisième pour les deux seconds. En tous les cas, les résultats de ces trois équipes plaident en leur faveur et appuient la politique entreprise par les dirigeants. En effet, l'ASO est Africaine pour la seconde fois de son histoire, le PAC a réalisé une excellente première saison en Nationale Une alors que le CAB, malgré son petit budget, s'est maintenu grâce au travail de son entraîneur irakien. Dans le même profil du technicien éducateur-formateur, le WA Tlemcen et sa jeune génération semblent faire confiance de nouveau à Mohamed Lekkak. Les deux autres promus, l'OMR El-Annassers, champion de la Super DII, et l'ASM Oran ont opté pour la stabilité et la continuité en reconduisant respectivement Ifticène et Bouali auteurs d'un travail de fond dans les deux clubs. La JS Kabylie, championne en titre, ne pouvait trouver mieux que Jean-Yves Chay pour continuer l'œuvre de reconstruction d'une nouvelle grande équipe à l'échelle continentale. Le titre de champion hautement acquis et le début prometteur en Champions League africaine plaident pour l'entraîneur français enfin adopté et apprécié par toute la Kabylie. Son compatriote, le très prononcé Corse François Bracci semble avoir la baraka depuis qu'il est au Mouloudia d'Alger. Arrivé en fin de saison, Bracci n'a non seulement perdu aucun match en championnat, où son équipe a terminé sixième, mais il a remporté la Coupe d'Algérie que les Mouloudéens n'avaient pas gagnée depuis 23 ans ! Bracci ne cache pas ses ambitions et rêve d'accrocher une seconde étoile, synonyme de sacre africain, sur le maillot du Doyen.