Une plage surveillée n'est pas sécurisée à 100%. «Le secouriste sauveteur ne peut avoir les yeux partout. Les baigneurs sont, dès lors, les premiers responsables de leur sécurité et de celle de leurs enfants», nous fait savoir un surveillant de baignade, les épaules brûlées par le soleil. Ses propos sont confirmés par la comptabilité effectuée annuellement par les services de la Protection civile. En effet, chaque année, on dénombre sur nos plages d'incalculables accidents qui surviennent dans les zones officiellement autorisées à la baignade. Outre les noyades à la suite d'une crampe et après épuisement, il y a lieu de noter les décès dus à une chute ou une hydrocution (lorsque l'on entre brutalement dans l'eau, après une exposition prolongée au soleil ou après un repas). Le risque d'intoxication due à des algues toxiques ou à des coquillages ramassés dans des zones polluées est d'actualité. Il en est de même pour les infections ORL, les dermatoses, les brûlures graves et les troubles digestifs. Les risques de la baignade s'appellent aussi insolation, coup de chaleur et déshydratation. Dans ce dernier registre, ce sont les personnes âgées et les nourrissons qui courent le plus grand risque.