International Des spécialistes français et marocains étaient présents à ce troisième congrès. Le renforcement des moyens humains et matériels sont les points sur lesquels l'accent a été mis lors du 3e congrès de chirurgie vasculaire dont les travaux se sont ouverts, samedi à Oran, par la présentation de plusieurs communications axées notamment sur la prise en charge des pathologies vasculaires. Les différents intervenants, durant les débats qui ont suivi les communications, ont insisté sur la nécessité de doter les structures hospitalières des équipements médicaux nécessaires pour faire face, dans des conditions convenables, à la demande sans cesse croissante. Selon le Pr Bouayad, président de l'Association de chirurgie vasculaire d'Oran, organisatrice de ce congrès, les pathologies artérielles touchent 5% de la population générale. «Ce qui nécessite d'actualiser les connaissances et de mettre en place les moyens appropriés pour une meilleure prise en charge de ces maladies, favorisées par plusieurs facteurs à risque dont le tabagisme, l'obésité et le diabète», a-t-il souligné. Il relève, par ailleurs, l'insuffisance de spécialistes en chirurgie vasculaire, dont le nombre ne «dépasse pas une vingtaine au niveau national». Pour le Pr Bouayad, au-delà de la nécessité de perpétuer les traditions de ce genre de rencontres scientifiques, le congrès vise l?objectif de la formation continue au profit aussi bien des praticiens que des nombreux étudiants présents. Il s'agit, également, de mettre en relief l'importance du dépistage et de la prévention de ces maladies. Au programme de la seconde et dernière journée des travaux de ce 3e congrès, marqué par la présence de spécialistes français et marocains, figurent une dizaine de communications, dont celles portant sur «Les complications macro-vasculaires dans le diabète de type 2» ; «Le coût de la prise en charge des patients diabétiques hospitalisés : impact du pied diabétique» ; «Les complications de la chirurgie de la veine cave inférieure» ; «Les varices des membres inférieurs» et «Les complictions neurologiques de la chirurgie carotidienne».