Rencontre n Le 5e congrès de chirurgie vasculaire s'est ouvert à l'Etablissement hospitalo-universitaire (EHU) du 1er-Novembre à Oran, en présence de professeurs invités de différentes régions du pays, de France et du Maroc. «Cette rencontre constitue une opportunité pour les spécialistes pour débattre de plusieurs sujets relatifs à son thème principal consacré aux urgences de chirurgie vasculaire», a estimé le professeur Mohamed-Nadjib Bouayad, chef de service de chirurgie vasculaire à l'EHU d'Oran et membre du comité d'organisation. L'orateur indiquera dans le même contexte que cette spécialité médicale a connu ces dernières années en Algérie, une amélioration de la prise en charge des malades atteints de pathologies vasculaires, «grâce notamment à l'amélioration des prestations des services hospitaliers et l'ouverture de cliniques privées spécialisées dans la chirurgie cardiovasculaire à Alger, Oran et Tlemcen», a-t-il précisé. Le Pr Bouayad fera remarquer à cet égard que le malade éprouvait durant les années 1980 de grandes difficultés pour être admis aux services des urgences dont celui de chirurgie cardiovasculaire, reconnaissant que l'accès à ce type de structure constitue un écueil pour les malades même dans les pays développés. Les participants aux travaux de ce congrès, organisé conjointement par l'EHU du 1er-Novembre, l'Association de chirurgie vasculaire d'Oran (Acvo) et l'université d'Es-Senia, débattront des moyens nécessaires à mettre en œuvre pour permettre au malade «d'accéder facilement et rapidement» aux services des urgences à travers l'amélioration des conditions de transfert des patients vers ces structures qui doivent être dotées d'équipements modernes à même de leur permettre de jouer pleinement leur mission. Près de 1 000 interventions de chirurgie vasculaire ont été enregistrées à l'échelle nationale au cours de l'exercice 2006 alors que le bilan du premier semestre de l'année 2007 fait état de 500 opérations réalisées à ce jour, a indiqué le Pr Bouayad. Pour sa part, le directeur de l'EHU du 1er-Novembre a précisé que la chirurgie vasculaire est coûteuse, en signalant qu'«un transfert d'un malade vers une structure spécialisée à l'étranger revient à près de 20 à 30 000 euros». Les travaux de ce congrès, prévu pour deux jours, seront marqués par la présentation de plusieurs contributions consacrées à des thèmes variés dont «les urgences vasculaires des membres et imagerie médicale», «traumatismes vasculaires», «urgences aortiques et métaboliques» et les urgences diverses.