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Histoires vraies
Justice au Palais (1re partie)
Publié dans Info Soir le 07 - 08 - 2006

«Daniel, laisse Micky un peu tranquille, tu n'arrêtes pas de le tripoter, il a besoin de sommeil.» La voix de femme qui vient de faire cette remarque est chargée d'un doux reproche. C'est celle de Lynn W., une jolie blonde, mère d'un tout jeune garçon âgé de trois ans. Elle vit depuis quelque temps avec Daniel R., un ouvrier spécialisé dont le visage d'à peine trente ans s'orne déjà d'une grosse moustache très virile. Lynn a de la chance car, abandonnée par le père du gamin, elle s'estime heureuse d'avoir pu refaire sa vie si rapidement avec ce garçon un peu gras mais musclé qui est aussi habile de ses doigts le jour qu'il est entreprenant la nuit. Daniel, pense-t-elle, est une bête de sensualité. Mais le principal c'est qu'il adore le petit Micky et qu'il le couvre de baisers et de caresses, bien plus que ne le ferait son vrai père s'il était encore là. Les hommes sont rarement aussi caressants... Mais il ne faut pas se plaindre de ce que «la mariée soit trop belle», comme on dit.
Quelques mois plus tard, Lynn, à la suite de circonstances exceptionnelles, quitte son travail plus tôt que prévu et, par conséquent, rentre chez elle bien avant l'heure habituelle. Elle ouvre silencieusement la porte de l'appartement à l'aide de sa clef et pénètre dans le living. Daniel est là, devant la télévision allumée, sur le sofa, et le bruit du programme a fait qu'il n'a pas entendu l'arrivée de sa compagne. Le petit Micky est là aussi, mais les cheveux de Lynn se dressent sur sa tête quand elle réalise que tous les deux ne sont pas en train de regarder le programme... Daniel est de toute évidence en train de se livrer sur le petit Micky à des manœuvres sexuelles éhontées. Lynn se rue et le gifle à toute volée. Elle saisit son fils et l'emmène dans la chambre à coucher.
Quelques minutes plus tard, elle se précipite au poste de police et porte plainte. Mais quand les policiers se présentent au domicile du couple pour interroger l'ouvrier, il est déjà parti sans laisser d'adresse... Ce qui n'empêche pas l'enquête de suivre son cours. Pendant deux ans. Et elle se révèle fertile en surprises peu plaisantes : Lynn s'aperçoit qu'elle avait lié son destin à un maniaque sexuel, pédophile endurci, que celui-ci, sur son parcours à travers les Etats-Unis, s'était déjà rendu coupable de trois autres affaires de viol sur des mineurs. Des pulsions irrésistibles qui laissent derrière elles larmes, traumatismes, douleurs et traces peut-être indélébiles qui vont, au cours des années à venir, engendrer d'autres traumatismes, d'autres pulsions, d'autres désordres, d'autres déséquilibres...
Mais revenons un peu en arrière. En 1986, Daniel le moustachu est employé comme ouvrier spécialisé dans un camp de vacances en Californie, qui reçoit pour l'été, comme c'est la coutume en Amérique, des garçons de tout âge, mélange typique à mi-chemin entre la colonie de vacances et le camp scout, qui tient ses assises dans des installations permanentes. Ces installations demandent donc un entretien et, partant, des ouvriers qui se chargent de l'électricité et de la plomberie. Daniel fait partie de ceux-ci. Il côtoie des garçons qui séjournent là tous les étés. Il se lie facilement avec eux, parvient à les intéresser à son métier, les invite individuellement à lui rendre visite dans la chambre qui lui est attribuée. Et là, en buvant une boîte de boisson gazeuse, il n'hésite pas à dévoiler sa vraie nature... Quelques caresses anodines, quelques attouchements plus précis, accompagnés de bonnes paroles qui endorment la confiance du gamin. Et puis, si celui-ci tente de résister, le chantage, la menace de tout révéler à la direction du camp, de prétendre que c'est le garçon qui a fait les premières avances. L'autre, pétrifié devant la peur du scandale, devant les quolibets des camarades, devant la colère et la honte des parents, ne sait plus comment résister. Bientôt Daniel, dévêtu en partie, ne dit plus rien, passe à l'acte, prend son plaisir sur le petit corps frémissant de sa victime. Quelquefois l'enfant, rejoignant ses camarades toute honte bue, se mure dans un silence de béton. (à suivre...)


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