Notoriété n Fini le temps où l'ASO jouait les seconds rôles, l'heure de la confirmation est arrivée. A l'unanimité, tout l'entourage du club s'est enorgueilli de la préparation réussie lors des deux stages effectués à Blida et à Aïn Draham où les camarades du revenant Zaouch ont été plus que convaincants dans la manière, mais surtout dans l'état d'esprit qui a animé le groupe. Ce qui frappe d'emblée, c'est l'adaptation rapide des nouvelles recrues et aussi des jeunes promus. «Je crois qu'avoir le même âge ou presque a été un point positif, mais il faut ajouter le rôle joué par les anciens qui ont bien encadré leurs cadets», a expliqué Amrani qui n'a pas tari d'éloges sur ses joueurs. Le professionnalisme dont ont fait preuve les Asnamis est de bon augure et ne fait que forcer le respect des responsables qui n'ont pas hésité à honorer leurs engagements en octroyant la première tranche en plus de quelques primes qu'ils devaient aux joueurs. Les résultats des matches amicaux disputés, sept au total, n'ont pas été trop importants pour le staff technique. «Il faut avouer que l'équipe s'est dessinée au fil des matches, mais la progression a été notable, nous a affirmé Benchouia, l'entraîneur adjoint. Il est vrai que la cohésion a fait défaut en raison des variantes essayées au début, mais c'est venu au fil des jours». Pour ce qui est des nouvelles recrues, Benmoussa, Benabderrahmane et Gherbi ainsi que les juniors Fellag et Aïssaoui ont crevé l'écran. Et comme parmi les recrues, Benabderrahmane, Larak et Gherbi sont des juniors, ce n'est qu'un signe de la continuité à faire dans la stratégie du club qui repose sur les jeunes. Le club est composé de 29 joueurs dont la moyenne d'âge est 23 ans. Mais si la défense, au même titre que le milieu de terrain renferme des joueurs de talents puisque outre les nouveaux Zaoui, Balbone, Abbou, Zaouche et autres Kechamli et Cheklam sont toujours là, l'attaque est le compartiment le moins tranchant. Ainsi, les Boutrafs, Ndaye (le revenant), Emmanuel (un nouveau) et Boukhari auront beaucoup à faire. Zaoui ne voit pas les choses sous cet angle. «On a toujours joué de manière collective et on a vu nos défenseurs marquer, alors à quoi bon s'alarmer», temporise-t-il. Mais l'ASO est obligée de faire mieux que la saison précédente et, pour ce faire, la bande à Amrani doit s'armer de punch et de vigilance car elle sera attendue au tournant. Amrani, qui a toujours prôné la modération, n'y est pas allé par trente-six chemins pour l'expliquer : «Un grand travail nous attend encore et il est le seul à nous garantir la bonne marche de l'équipe». Simple et direct, le coach de l'ASO a mis en garde ses poulains contre toute inattention, mais aussi contre tout excès de confiance. «On a fait un grand match face à l'ES Tunis mais on a trébuché face au CABBA. Signifiant, non !», a-t-il mis en garde. Bien vu coach !