Résumé de la 2e partie n Malik falsifie son diplôme pour continuer à exercer la médecine. Il aggrave son cas quand on le suspecte d'avoir provoqué l'avortement d'une adolescente de 12 ans. Désordre dans la famille. Mais pas vraiment de scandale. On décide de remettre les choses dans le bon ordre. Grâce à une petite intervention du bon docteur Louis. Le seul problème, c'est l'admission de la petite à l'hôpital. Le bon docteur s'arrange pour la faire admettre sous l'identité de sa sœur qui, plus âgée de quelques années, est déjà mariée. D'autre part, il ne peut intervenir sans l'autorisation des parents qui, contre toute logique, signent, selon leurs dires, une simple autorisation pour «ablation de polypes». Mais tout se passe bien, sauf pour le fœtus qui retourne aux limbes de ceux qui n'ont pas eu leurs chances... Pourtant les bons parents, échaudés par les risques de maternité de leur héritière, se réveillent quelque temps plus tard. Et ils décident de monnayer leur complaisance, comme dans les romans bourgeois du siècle dernier. Pour ce faire, la méthode la plus rationnelle leur semble, bien évidemment, le chantage. Ils s'adressent donc à leur «gendre» de la main gauche et lui réclament 60 000 F, par courrier, sous peine de dépôt de plainte pour «détournement de mineure». C'est imparable, ils font déjà des projets pour dépenser les sous. Malheureusement, Olivier, l'amant de leur chère enfant, ne l'entend pas de cette oreille. Il se dit, à juste raison, qu'avec des maîtres chanteurs on sait toujours comment ça commence et jamais comment ça finit. Il se dit aussi que les bons parents ne sont pas blanc-bleu de pureté dans l'affaire. Il détient assez de preuves pour prouver leur «consentement passif». Olivier prend donc son courage à deux mains, se rend auprès du parquet de S. et raconte toute l'histoire. Il en ressort en effet, inculpé, mis en examen disons-nous à présent, pour attentat à la pudeur sur mineure de moins de quinze ans mais les parents de la «victime» se voient, eux aussi, accusés de chantage. Un point partout. De fil en aiguille, on en arrive à l'interruption volontaire de grossesse, l'ablation des faux polypes, l'usurpation d'identité. Le chirurgien libano-français se voit, lui aussi, mis en examen. Mais, là encore, il surestime la puissance de sa volonté. Il va, en pleine nuit, tenter de faire pression sur certains témoins, tenter de persuader certains plaignants de renoncer à leur plainte. Il aggrave son cas... Sa carrière est bien compromise à S. et partout ailleurs sur le territoire français... et même dans la CEE, parions-le.